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LES JEUX OLYMPIQUES
Vaincre n’est pas une fin en soi
Les anciens Jeux Olympiques n'étaient réservés qu'aux hommes mais un équivalent féminin existait , les Jeux Héréens (pour la déesse Héra).
Dans l'antiquité il y avait 4 jeux différents : les Olympiques, les Isthmiques, les Pythiques et les Néméens. Leurs buts étaient une fête religieuse et une trève dans les combats était observée. Il arrivait qu'un des combats trouve une fin diplomatique durant cette trève. La date fiable la plus lointaine remonte à 776 av. J.-C.
Le créateur des Jeux Olympiques de l'ère moderne est Charles-Pierre de Frédi, baron de Coubertin, né à Paris le 1er janvier 1863. Lors des JO de 1896, le calendrier grec était encore différent du nôtre. C'est pourquoi ils avaient lieux du 25 mars au 3 avril pour les Grecs et du 5 au 14 avril pour nous.
L’histoire d’Olympie et des Jeux Olympiques La région d’Olympie a été habitée dès l’époque protohelladique (3000 av. J.-C.). Jusqu’au début du IIe millénaire, Déméter Chaminé (divinité féminine de la fécondité) y était adorée, en même temps que Rhéa et Cronos. À l’époque mycénienne (1600-1100 av. J.-C.), la région dépend du royaume de Pisa. La légende veut que Pélops (venu de Lydie) vainquit le roi de Pisa, Oenomaos, dans une course de chars, épousa sa fille Hippodamie et monta sur le trône de Pisa pour fonder la dynastie des Pélopides aussi connue sous le nom d’Atrides. Toute la péninsule prit son nom, le Péloponnèse signifiant l’«île de Pélops». C’est à la fin de l’époque mycénienne, lors de l’invasion dorienne (1100 av. J.-C.), qu'Olympie et sa région tombe entre les mains des Éléens et que le culte de Zeus est consacré dans le sanctuaire empruntant son nom au mont Olympe (Thessalie), résidence légendaire des dieux. Selon une croyance grecque, c’est à cet endroit que les dieux olympiens inaugurèrent les jeux. Zeus vainquit alors Cronos à la lutte tandis qu’Apollon l’emportait sur Arès au pugilat et sur Hermès à la course. Toujours selon la légende, c'est à la même époque qu'Héraclès organise les premières compétitions sur piste, fixe l’emplacement et les dimensions du premier stade, instaure la course comme premier concours et couronne le vainqueur d’un rameau de l’olivier sauvage qu’il avait lui-même planté à Olympie après l’avoir apporté des pays hyperboréens, lieu de résidence de l’Apollon hyperboréen.
Le sanctuaire d’Olympie est très vite reconnu à travers toute la Grèce comme le centre des jeux sacrés par excellence et toute la région de l’Élide est proclamée région sacrée de Zeus, inviolable. Afin de permettre aux athlètes et aux visiteurs se rendant au sanctuaire de se déplacer sans danger et aux jeux de se dérouler sans interruption, une trêve sacrée était proclamée, mettant fin pour un mois aux hostilités entre les cités-états grecques. Au début, les jeux sont exclusivement constitués de compétitions sur piste. Il faut attendre une centaine d’années pour voir les courses en armes et autres jeux hippiques rajoutés au programme. Sous cette nouvelle formule, la première olympiade a lieu en 776 av. J.-C. Iphitos, roi d'Elide, a "rénové" les Jeux Olympiques après avoir consulté l'oracle de Delphes qui lui aurait dit "Protégez votre patrie, gardez-vous de la guerre, cultivez l'amitié commune entre les Grecs, aussi longtemps que dureront vos Jeux annuels". Une grande partie du VIIe siècle av. J.-C. est le théâtre de conflits entre les Éléens et leurs voisins. Les Pisates parviennent à rétablir leur mainmise sur le sanctuaire d’Olympie et sur les jeux. Il faut attendre 580 av. J.-C. pour voir les Éléens se rendre de nouveau maîtres du sanctuaire et ce jusqu’à la fin de l’époque romaine.
La fin des Jeux Olympiques de l’Antiquité Longtemps les jeux continuèrent à se tenir tous les quatre ans mais lors de l’arrivée des Romains en Grèce (146 av. J.-C.), la trêve et le caractère sacré du pays des Éléens déclinèrent et l’esprit des jeux s’était profondément modifié. Il fallut attendre le règne d’Hadrien pour voir un renouveau des Jeux, accompagné d’une modernisation et d’une extension des installations du sanctuaire. Les jeux olympiques subsistèrent jusqu’en 393 après J.-C., année où l’empereur Théodose Ier, empereur de Byzance, émit un décret interdisant leur tenue. En 426, Théodose II entérina leur abolition et ordonna la destruction complète des temples du sanctuaire.
La tradition et l'imagination ont permis aux Jeux de survivre bien après qu'Olympie ait perdu sa gloire. L'avènement du Christianisme inspire des réformes sociales et religieuses radicales, et rapidement les matériaux des bâtiments païens d'Olympie servirent à construire une forteresse.
Hymne olympique L’hymne olympique est l’oeuvre de Spiridon Samaras sur un texte du grand poète Kostis Palamas : « Immortel Génie de l'Antiquité, père du Vrai, du Beau et du Bien, descends, apparais, et illumine-nous de tes rayons sur cette terre et sous le ciel témoins de ta gloire. Brille dans l'élan de ces nobles Jeux : dans la course, la lutte et le disque, agite des couronnes immarcescibles et ranime à ta lumière des poitrines d'acier. »
Autre page en rapport aux Jeux Olympiques Les Jeux Olympique dans la Grèce antique Les Jeux Olympique contemporains Le relais de la Flamme Olympique Emblèmes et mascottes des JO ATHENES 2004 La torche olympique d'ATHENES 2004
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