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ECONOMIE
Malgré la pauvreté des sols et l’exiguïté des surfaces cultivables, l’agriculture demeure une ressource essentielle. Blé, vignes, oliviers dominent le paysage. Mais vous verrez également des champs de tabac et des vergers. L’élevage ovin est surtout montagnard. La marine marchande, les industries de transformation ainsi que les mines et le pétrole jouent également un rôle important dans l’économie du pays. Enfin, le tourisme, bien développé, génère des revenus non négligeables. Les revenus de la marine marchande, les versements des émigrés et les gains du tourisme permettent, avec les importantes subventions de la Communauté européenne (dans laquelle la Grèce est entrée en 1981), de compenser le déficit de la balance commerciale. La diaspora, la marine marchande et le tourisme apportent à l'économie grecque des ressources qui dépassent d'environ 30 % la valeur des exportations.
Le PNB, per capita, était de 12.031 $ en 1999, la croissance réelle du PNB de 4,3%, le chômage enregistré de 9,6% et la hausse des prix à la consommation de 3,3%. La répartition par secteur d’activité étant 12% pour le primaire, 30% pour le secondaire et 58% pour le tertiaire.
Les recettes invisibles provenant du tourisme, de la marine marchande (les Grecs possèdent la plus grande flotte marchande du monde), et des travailleurs immigrés contribuent en grande partie à combler le déficit de la balance des paiements.Les pays de l’UE absorbent près de 64,3% des exportations grecques et fournissent 64,4% de ses importations totales (1996).
À la fin du XXème siècle, la Grèce a nettement amélioré sa position sur la nouvelle scène économique internationale. Un nouveau type de politique économique a émergé et il s'est traduit par la stabilisation et la croissance de l'économie. Des réformes structurelles ont contribué à l'évolution de l'économie réelle.
Agriculture À la Grèce ouverte sur le monde s'oppose une société rurale traditionnelle dont le poids n'a cessé de diminuer au cours des dernières décennies. Pourtant, le monde rural, très varié, ne se limite pas à la Grèce «profonde». Depuis le milieu du XIXe siècle, il a connu d'importantes transformations: essor et déclin des cultures commerciales comme le raisin et le tabac, réforme agraire dans les années 1920, drainage et aménagement des plaines, introduction de méthodes agronomiques modernes, lutte contre le paludisme, utilisation généralisée de l'engrais, maîtrise de l'irrigation (en Macédoine, la moitié des terres cultivées sont irriguées, soit deux fois la proportion nationale). En dépit des progrès spectaculaires de l'agriculture, surtout dans le nord du pays, véritable région en chantier jusqu'aux années 1960, une grande partie de la population a fui la campagne pour la ville, voire s'est expatriée. Il faut attendre les années 1970 pour que cesse le flot de l'exode rural (on assiste actuellement à un phénomène inverse). Les conséquences de l'exode rural sont très variables selon les régions; c'est ainsi que dans des zones de montagnes et dans certaines îles, il ne subsiste qu'une population de vieillards et d'enfants, tandis qu'ailleurs le tissu social a résisté dans certains cas, les départs ayant même permis une meilleure répartition des ressources agricoles. La paysannerie grecque constitue une force électorale considérable, qu'elle fait valoir pour obtenir des subventions de l'État et de l'UE.
Industrie Les années correspondant aux «trente glorieuses» ont été celles du «miracle économique» pour la Grèce connaissant alors un développement sans précédent grâce à une industrialisation accélérée. Au début des années 1960, la valeur de la production du secteur secondaire (industrie de transformation) commence à dépasser celle de la production primaire: l'image de la Grèce agricole appartient dès lors au passé. L'industrialisation, largement soutenue par l'État, s'est accompagnée de la mise en place d'infrastructures dans les domaines des transports et de l'énergie, ce qui a favorisé l'investissement privé et attiré les capitaux étrangers. Source de problèmes touchant à l'environnement, l'élan industriel a renforcé l'exode rural et nourri l'urbanisation. Il s'est appuyé sur la création d'un marché intérieur, revigoré par le développement spectaculaire des secteurs du bâtiment et des travaux publics. À partir de la fin des années 1970, un mouvement de désindustrialisation met au jour les faiblesses structurelles du pays. Moins dépendante de l'État, l'industrie est, pour une part importante, aux mains des grandes firmes des pays de la Communauté européenne qui ont racheté une partie importante de ses actifs. Quelques petites entreprises parviennent à fonctionner efficacement et exportent, tant en Europe de l'Ouest que vers les anciens pays du bloc communiste.
La marine Grâce à leur marine marchande, comme d'ailleurs à la diaspora, les Grecs sont très présents à l'échelle planétaire. Qu'elle soit placée sous le drapeau hellénique ou sous pavillon de complaisance, la flotte commerciale de propriété grecque est certainement la plus dynamique au monde. Les échanges économiques et culturels entre la péninsule et les espaces de la diaspora expliquent l'atmosphère cosmopolite caractérisant la société grecque, surtout dans les grandes villes et sur les îles. Cette ouverture au monde est renforcée par la forte activité touristique, développée depuis les années 1960. La création d'infrastructures d'accueil - publiques d'abord, privées par la suite (mais fortement financées par l'État) - a permis un développement touristique suffisant pour placer la Grèce dans le groupe des pays européens les plus avancés dans ce domaine (plus de 7 millions de visiteurs étrangers par an).
Sécurité sociale Les deux principaux organismes d’assurance sociale : l’IKA (pour les salariés) et l’OGA (pour les agriculteurs), couvrent plus de 80% de la population active.
Défense nationale En 1997, les dépenses de la défense nationale se sont élevées à 4,8 milliard de $.
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