La langue grecque : bref historique
Le grec moderne est issu du grec ancien, probablement la plus ancienne langue indo-européenne attestée en Europe. La formation du grec ancien a commencé vers le second millénaire avant notre ère et les premiers documents de l’époque mycénienne datent de 35 siècles. Les poèmes d’Homère (VIIIe siècle avant notre ère) ont été transcrits à l’aide d’un alphabet emprunté aux Phéniciens qu’on appelle aujourd’hui l’alphabet grec. En réalité, la langue grecque trouve ses racines dans la langue des peuples helléniques qui sont venus par des vagues successives vers 1200 avant notre ère.
Le grec ancien était fragmenté en plusieurs variétés de dialectes réparties en quatre groupes correspondant aux vagues successives des invasions indo-européennes: l’éolien (parlé en Thessalie, en Béotie et en Asie mineure), l’ionien avec son sous-dialecte l'attique (Attique, Eubée, Cyclades et Asie mineure), le dorien (Laconie, Crète, Rhodes, Thira, Achaïe, Étolie, Épire, Sicile) et l'arcado-chypriote appelé aussi l’achéen (Mycènes, Knossos, Arcadie, Chypre). C’est l’attique des Athéniens, qui devint progressivement la langue commune des Grecs, se substituant à tous les autres dialectes à partir du IVe siècle avant notre ère. Déjà au cours de cette époque l'attique exerçait une grande influence dans tout le monde grec et servait de langue de référence pour écrire la prose. Celui qu'on surnomma le «père de l'histoire», Hérodote (484 à 425 av. J.-C.) rapporte ces propos: «Nous appartenons à la même race, et nous parlons la même langue, nous honorons les mêmes dieux avec les mêmes autels et les mêmes rituels, et nos coutumes se ressemblent.» Néanmoins, l'attique ne supplanta pas les autres langues grecques, même s'il acquit un prestige considérable. Jusqu'en 700 avant notre ère, les Grecs écrivaient de droite à gauche à l'exemple des langues sémitiques (comme l'arabe). L'écriture s'écrivit de gauche à droite à partir de l'an 500 av. J.-C.
La koinè grecque
Au cours du IVe siècle, en raison de la multiplication des contacts et des conquêtes macédoniennes d'Alexandre le Grand (356 à 323 av. J.-C.), il se développa, parallèlement aux langues existantes et un peu partout dans le monde grec, une langue parlée et écrite réunifiée. Il s'agit de la koinè, une langue grandement influencée par l'attique mais aussi par d'autres dialectes (ionien, béotien, dorique, etc.). La koinè devint la langue de la cour, de la littérature et du commerce dans tout l'empire hellénistique. Toutefois, cette langue se scinda en deux variantes: d'une part, la koinè littéraire, d'autre part, la koinè vernaculaire. La première resta l'apanage des classes instruites de la société, lesquelles véhiculèrent une vie intellectuelle et artistique intense, capable d'exprimer autant la philosophie que les sciences. Quant à la langue vernaculaire, elle fut moins influencée par les classiques et s'enrichit sur le plan lexical de nombreux emprunts aux langues étrangères du Proche-Orient.
On peut croire que les Romains aient imposé le romain lorsque la Grèce devint un protectorat romain en 146 avant notre ère, mais ce ne fut pas le cas. Au contraire, l’étude du grec classique devint obligatoire pour tout Romain instruit, tandis que cette langue continua d’être très répandue, parallèlement au latin, dans tous l’est de l’Empire romain. Néanmoins, l'expansion du latin arrêta définitivement la progression du grec dans le monde. C'est la koinè littéraire grecque qui s'est développée dans le monde médiéval et devint ce qu'on a appelé le «grec byzantin». Cette variété de grec est devenue la langue officielle de l’Empire byzantin (du IXe au XVe siècle), alors qu'auparavant c'était le latin. Aujourd'hui, de nombreux linguistes ont donné le nom de koinè à toute langue commune se superposant à un ensemble de dialectes ou de parlers sur une aire géographique donnée. Le déclin de l'Empire byzantin après 1400 fut marqué par la fragmentation de son territoire en petits États indépendants. La koinè littéraire resta figée, alors que la langue vernaculaire éclata en de nombreux dialectes locaux et fut soumise aux influences du bulgare, de l'albanais, du turc, du vénitien, etc. Sous l’occupation ottomane, ayant duré quelques siècles (1453-1821), le grec vernaculaire prit lentement une autre forme: le démotique (dimotiki), c’est-à-dire la «langue parlée par le peuple» (demos = «peuple»), une langue grecque influencée par des emprunts au latin, au turc et aux langues slaves, mais aussi au français et à l'italien. C'est surtout au XIXe siècle que le français exerça une grande influence sur le grec démotique. Mais c'est sur la langue écrite, la katharevousa, qu'on s'est appuyé pour redonner à la Grèce une langue nationale commune. Les principales différences entre le grec ancien et le grec moderne (démotique) ont trait aux déclinaisons (abandon du datif et du duel), aux conjugaisons des verbes et au vocabulaire (emprunts massifs du démotique à l'italien, au turc et au français).
La «guerre linguistique» : démotique et katharevousa
Avec la création de l’État grec en 1830, le gouvernement, désireux de s’affranchir de la domination ottomane, adopta comme langue officielle la katharevousa, c’est-à-dire la «langue épurée», une variété savante, puriste, archaïsante et défendue par des idéologues réformateurs, dont Adamantios Koraïs (1748-1833) demeura le plus ardent purificateur linguistique. Les campagnes menées par les puristes furent tellement déterminantes que le gouvernement adopta la katharevousa comme langue de l'État. Elle fut utilisée dans tous les domaines de la vie publique, notamment dans la vie politique, le droit et la justice, l’administration, la religion et l’enseignement. Cette langue devint également l'un des facteurs d'unification de la «nouvelle nation purifiée» de ses ajouts turcs, slaves et albanais accumulés lors de l'occupation ottomane. Le peuple, pour sa part, a toujours continué à parler le démotique dans la vie quotidienne.
Au début du XXe siècle, des écrivains, notamment des poètes, s'élevèrent contre l'usage de la katharevousa qu'ils considéraient comme une langue «artificielle» et «momifiée». Le combat fut féroce entre les deux tendances, car la langue devint un facteur idéologique opposant les tenants du démotique (les «démotiquistes») et ceux de la katharevousa (les «puristes»). Certains Grecs adoptèrent même le démotique comme langue littéraire, mais ne purent éliminer pour autant la katharevousa. On compta même plusieurs variétés de katharevousa, car, selon les écoles de pensée, de nombreux linguistes et écrivains propagèrent différentes variétés de cette langue. Le phénomène se répéta avec le démotique puisqu'on devait parfois choisir, par exemple, un mot parmi différentes formes dialectales possibles. Ainsi, le mot «père» se disait kurès, tsurès, patera, afentès, etc., mais ce fut finalement patera qui l'emporta. D'autres introduisirent la grammaire du démotique tout en supprimant tous les mots d'origine étrangère. Durant une bonne partie du XXe siècle, la Grèce vécut une véritable «guerre linguistique». Lentement, une langue mixte a pris forme, car les deux variétés s’influencèrent l’une l’autre. Néanmoins la katharevousa n'influença que fort peu le démotique, mais certains mots et expressions katharevousa se sont introduits en démotique. Dans la réalité, la katharevousa resta une langue morte, utilisée surtout pour la rédaction des documents officiels ou pour prononcer des discours solennels, mais jamais pour la conversation quotidienne. Malgré tout, la plupart des gouvernements grecs ont bien tenté de faire triompher la «langue pure», la katharevousa, mais le retour de la Grèce à la démocratie en 1975 entraîna l’échec définitif de la réforme des puristes, au grand dam de l'Église orthodoxe.
De façon générale, beaucoup de mots diffèrent entre le démotique et la katharevousa, mais également la grammaire. On peut dire que la katharevousa se rapprochent davantage du grec ancien.
Comme quoi le ridicule ne tue point, le conservatisme linguistique des milieux ecclésiastiques est parfois complètement délirant. En Grèce, il est toujours défendu (par décret synodale) de lire la Bible en grec moderne pendant les services liturgiques dans les églises. L'Ancien Testament doit être lu en grec ancien, et le Nouveau testament en koinè littéraire, toujours sans traduction. Les textes en koinè grecque restent plus ou moins compréhensibles pour la population, alors que les autres formes du grec ancien demeurent très difficilement accessibles pour le commun des mortels. Ajoutons à tout cela que les autres textes de la liturgie étaient et sont écrits en grec byzantin littéraire (donc fortement alignés sur la langue classique attique). Même les nouveaux textes (par exemple, pour des saints récemment canonisés) sont écrits uniquement dans cet idiome, dont la compréhensibilité est presque nulle pour les Grecs qui n'ont pas étudié la langue ancienne.
Le démotique comme langue officielle
L'État grec s'est dissocié de ce «délire puriste» lorsqu'il adopta en 1976 le démotique comme langue officielle de la Grèce et lui accorda une place privilégiée dans l’éducation et l'administration. Pendant ce temps, la presse, tant écrite qu’électronique, contribua à sa façon au processus de la disparition de la «langue pure». L'administration utilisa durant un certain temps la variété katharevousa dans les documents officiels et juridiques, mais le démotique finit par supplanter complètement la «langue morte».
En 1981, le gouvernement de Papandreou introduisit une réforme de l’orthographe en supprimant le système désuet des accents (trois sur quatre), seul l’accent tonique étant maintenant conservé. Bien que les trois accents supprimés ne correspondaient plus à aucune réalité phonétique, beaucoup de Grecs réagirent négativement à voir disparaître ce qu’ils estimaient être l’un des aspects importants du patrimoine linguistique grec. Les milieux conservateurs, notamment parmi les ecclésiastiques, continuent d'écrire et d'imprimer les accents traditionnels. Cela dit, certains disent regretter la disparition d’un idiome extrêmement flexible, nuancé, avec des formes participiales d’une richesse extraordinaire, sans commune mesure avec la «pauvreté analytique» de la plupart des langues européennes modernes.
Aujourd'hui, il est même interdit en Grèce de rédiger un document officiel en katharevousa. Il peut arriver que certains groupes conservateurs, en particulier dans l'Église orthodoxe grecque, utilisent parfois un style emprunté à la katharevousa; par exemple, les documents patriarcats et synodaux sont rédigés dans ce style archaïsant. Pour le reste, la katharevousa est vraiment disparue en Grèce (ainsi qu'au sein de la communauté grecque de Chypre). Généralement, quiconque parlerait ou écrirait en Grèce la katharevousa ferait aussitôt l'objet de moqueries.
Cela dit, la plupart des régions rurales de la Grèce, notamment dans les îles, ont conservé leur dialecte local (d'origine plus moderne que les dialectes de l'ancienne Grèce) dont certains sont encore très employés. Cependant, ces variétés dialectales ne sont jamais employées dans la langue écrite, sauf parfois dans la littérature ou pour exprimer un effet particulier. Évidemment, le système scolaire très centralisé de la Grèce, de même que l'avènement de la télévision et de la diffusion du cinéma, ont eu pour effet de réduire considérablement l'emploi des variétés dialectales dans les zones rurales. Il subsiste quand même des différences d'accent et des mots locaux dans toutes les régions du pays.
Enfin, étant donné que la langue grecque s’écrit avec un alphabet différent de l’alphabet latin plus familier aux étrangers, l'État a prévu deux versions pour transcrire la langue dans les endroits publics : l'une, en alphabet grec traditionnel, l'autre, en alphabet latin surtout pour l’anglais (mais aussi le français et l’allemand). Dans les grandes villes, de même que dans les lieux touristiques, les panneaux des rues portent généralement un double alphabet : l’un en alphabet grec, l’autre en alphabet latin. Bien que cette pratique semble plutôt systématique, les touristes prudents sont mieux d'apprendre les rudiments de l'alphabet grec.
Un peu de grammaire
Le genre
En grec moderne, il y a autant de règles que d'exceptions concernant l'identification du genre de noms.
a) le neutre est réservé aux objets et aux choses inanimées, to paketo, le paquet
b) le féminin comprend la plupart des notions abstraites, h qesh, la position, la thèse.
Le genre neutre, en grec, peut désigner des lieux, des objets, des moyens de transport et les petits des animaux. On peur aussi y ajouter les aliments et boissons en général.
A part ces quelques règles, la seule méthode reste celle de la mémorisation.
Adjectifs
L'adjectif alloV, allh, allo / alos, ali, alo / autre, s'accorde en genre et en nombre avec le nom.
L’adjectif démonstratif
En tant qu’adjectif démonstratif autoV, auth, auto / avtos, avti, avto / ce, cet, cette, peut se placer avant ou après le nom désigné.
Par ailleurs, le nom en question est toujours précédé de son article :
auto to autokinhto = to autokinhto auto = cette voiture
L’adverbe comme adjectif
L'adverbe intercalé entre l'article défini et le nom joue le rôle de l'adjectif.
Articles
Article des noms propres
L'article des noms propres : En grec, tous les noms propres sont précédés de l'article défini correspondant. Cette construction peut exister parfois en français : on pourra dire la Marie, la Dupont.
Articles partitifs
La notion française indiquant la partie d'un ensemble exprimée par les formules du, de la, des (qu'on appelle des articles partitifs), n'existe pas en grec moderne. Pour l'exprimer en grec, on emploie le nom sans l'article défini.
to fwV / to fos / la lumière => fwV / fos / de la lumière
Pronoms personnels
En grec moderne, les pronoms personnels ne sont pas exprimés lors de l'usage d'un verbe. L'identification de la personne se fait par les terminaisons du verbe.
Ainsi dans Blepw / vlèpo / je vois, l'oméga w indique la première personne du singulier au présent de l'indicatif.
Le mode d'interrogation en grec dépend de l'intonation. Un verbe tel que Blepw qui exprime une affirmation peut tout aussi bien exprimer une question à condition que l'on change de ton.
Certificat de connaissance de la langue Grecque à des fins professionnelles.
Les ressortissants de l'Union Européenne souhaitant travailler en Grèce peuvent obtenir un certificat de connaissance de la langue grecque délivré après des examens portant sur la compréhension orale, l'expression écrite et l'expression orale.
Renseignements (en France) auprès du Service de l'Education au 01 55 73 00 02
Les personnes intéressées peuvent contacter les Services suivants :
Service de l'Éducation de l'Ambassade de Grèce en France
9 rue Mesnil, 75016 Paris
Tél : 01 55 73 00 01-03 - Fax : 01 55 73 00 04 e-mail : educ-grece@wanadoo.fr
Justificatifs à fournir : deux imprimés à compléter qui vous seront remis sur place, une photocopie recto-verso de votre carte d'identité ou du passeport certifiée conforme, un chèque du montant de l'inscription.
Consulat de Grèce
9 rue de la Liberté, 38000 Grenoble
Tél. : 04 76 47 39 23 - Fax : 04 76 47 37 76
Université de Provence Aix-Marseille 1, section de grec moderne
29 avenue Robert Schuman, 13621 Aix en Provence cedex 1
Tél. : 04 42 95 33 41 - Fax : 04 42 59 42 80 - (Responsable : Mme Hélène Cotta)
Le certificat de connaissance de la langue grecque est un programme de l'Université de Thessalonique et plus précisément du Centre de la Langue Grecque. Il s'agit du premier diplôme de grec, langue étrangère, reconnu par l'État grec. Il atteste le niveau de maîtrise atteint en langue grecque et suit les connaissances exigées pour toute langue européenne, telles qu'elles sont définies par le Consortium Européen.
Il existe 4 niveaux de connaissance : Niveau A, Niveau B, Niveau Γ et Niveau Δ (débutant, élémentaire, pré-intermédiaire et perfectionnement). Ces niveaux correspondent donc à des situations de communication et à des difficultés de la langue grecque qui progressivement deviennent plus complexes. Chaque niveau présente les caractéristiques suivantes :
Niveau Α : A ce niveau, les candidats doivent être en mesure de comprendre le cadre général d'une discussion entre deux interlocuteurs ou d'un texte simple portant sur des sujets quotidiens élémentaires, des communiqués diffusés dans la presse écrite, à la radio, à la télévision ou dans des lieux publics, de communiquer ou échanger des informations de base, et écrire des textes simples et courts.
Niveau Β : Les candidats du niveau B doivent être en mesure de comprendre en détail certains types de documents, tels que les petites annonces, les modes d'emploi, les lettres personnelles, les messages, les communiqués, les commentaires, etc. Ils doivent également pouvoir communiquer efficacement dans des situations données, exprimer de manière simple des opinions personnelles, et rédiger des textes courts, afin d'échanger des informations sur des sujets donnés.
Niveau Γ : A ce niveau, les candidats doivent être en mesure de comprendre et relever des informations et idées précises dans une conversation entre trois ou quatre interlocuteurs, ou dans des textes tirés de journaux, revues, règlements et documents officiels. De plus, ils doivent être capables de participer et répondre aux besoins d'une conversation officielle ou amicale, d'exprimer des opinions et expériences personnelles avec clarté et précision, et de fournir les informations détaillées nécessaires.
Niveau Δ ; A ce niveau, les candidats doivent être en mesure de comprendre des discussions, entre plusieurs interlocuteurs, sur différents sujets, même inconnus, de relever des informations, de percevoir les sous-entendus dans le discours oral et écrit, et de déterminer la finalité de différents types de textes. Il doivent également pouvoir, sur une grande variété de thèmes, exprimer clairement des idées de leurs expériences personnelles et professionnelles avec aisance et un vocabulaire précis.
Depuis de septembre 2000, des cours sont organisés afin de permettre aux candidats de préparer ces examens.
Institutions publiques et privées en Grèce assurant l’enseignement du grec moderne
Institutions publiques
Université d’Athènes
Atelier d’enseignement du grec moderne
Panepistimioupoli Zografou, 15782 Ilissia
Tél. : 0030102-7277672 - Fax : 0030102-7277673
www.nglt.uoa.gr - nglt.info@nglt.uoa.gr
Université Ionienne
Megaro Kapodistria, 49100 Corfou
Tél. : 003026610-87200 et 87264 - Fax : 003026610-44145
www.dflti.ionio.gr - international.relations@dflti.ionio.gr
Université de Thessaloniki
École de grec moderne
Université Aristoteleio, 54124 Thessaloniki
Tél. : 00302310-997576 et 997571-2 - Fax : 00302310-997573
www.auth.gr/smg
Université de Macédoine
Commission pour la diffusion de la langue et de la civilisation grecques
Egnatias 156, 54066 Thessaloniki
Tél. - fax : 00302310-891499
perraki@uom.gr
Université de Patras
Panepistimio Patras
Odos Arximidous, ktirio 7, 26110 Patra
Tél. - fax : 00302610-997548 et 996262
www.kedek.gr - gpant@otenet.gr
Université de Ioannina
Domboli 30, 45110 Ioannina
Tél. : 003026510-96535, 96450 et 96447 - Fax : 003026510-96590
http://helas.uoi.gr/index_en.htm - langentr@cc.uoi.gr
Université Aigaiou
Lofos Panepistimiou, ktirio Dioikisis, 81100 Mytilini
Tél. : 003022510-36005
rdil@aegean.gr
Secrétariat Général de l'Education des Adultes
Acharnon 417, Ag. Eleftherios, Athènes
Tél. : 0030210-2530391 et 2584803 - Fax : 0030210-2516111 et 2530349
Cours d'été
Programme de cours intensifs de grec, 4 heures par jour, 6 jours par semaine plus une classe spéciale de littérature.
Institutions privées
Centre athénien de la culture grecque
Arximidous 48, Mets, 11636 Athènes
Tél. : 0030210-7012268 et 7015242 - Fax : 0030210-7018603
www.athenscentre.gr - info@athenscentre.gr
Organisme International d’émigration
P.O 430, 17402 Alimos
Tél. : 0030210-9919040 - Fax : 0030210-9910914
www.iom.int - iomathens@iom.int
Maison Grecque
Georganta 11, 14562 Kifisia
Tél.: 0030210-8085185 et 8085186 - Fax: 0030210-8085184
www.greekhouse.gr - alexander@bhe.gr
Centre Ionien
Lyssiou 11, 10556 Athènes
Tél. : 0030210-3246614, Fax : 0030210-3214412
Union greco-américaine
Massalias 22, 10680 Athènes
Tél.: 0030210-3680900
www.hau.gr - hau@hau.gr
École de la langue grecque « Alexandre le Grand »
Rethymnou 2, 10682 Athènes
Tél. : 0030210-8217710 - Fax : 0030210-8215025
---
Ermou 45, 54624 Thessaloniki
Tél. : 00302310-226318 - Fax : 00302310-226388
---
Kyprou 10, 73100 Chania
Tél. : 003028210-41414
www.alexander-edu.org - alexander@bhe.gr
Institut d'Etudes Balkaniques
P.O 50932, 54014 Thessalonique
Tél. : 00302310-832143 - Fax : 00302310-831429
www.imxa.gr - imxa@imxa.gr
Centre de Langues Babel
Irakleitou 41, 16674 Glyfada
Tél. : 0030210-9644765 - Fax : 0030210-9643251
www.greeklessons-babel.gr - info@greeklessons-babel.gr
Centre de civilisation grecque
Arethoussa, 83302 Icarie
Tél. : 003022750-61140 - Fax : 003022750-61139
www.hcc.gr - ikaria@hcc.gr
Centre pour le grec moderne et les études européennes
Ag. Konstantinou 40, 15124 Maroussi
Tél. : 0030210-6231271 - Fax : 0030210-8087595 - E-mail : asterias@qualco.gr
Lexis
Daskalogianni 48, 73100 Chania
Tél. - Fax : 003028210-55673
www.lexis.edu.gr - info@lexis.edu.gr
Lexi-Logos
Plateia Kapnikarea 3 & Ermou, 10563 Athènes
Tél. : 00302-103311602
www.lexi-logos.gr - info@lexi-logos.gr
Centre linguistique Piperis
23th Octovriou 94, 41221 Larissa
Tél.: 00302410-233874 - Fax : 00302410-289132
Hellenic Culture Centre – Ifigenia Georgiadou
50 Chalkokondili, 10432, Athens, GREECE
Fax : +30 210 5238149
www.hcc.edu.gr - E-mail: ifigenia@hcc.edu.gr
Séjours linguistiques
Apple languages : www.applelanguages.be