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Hora

La ville de Skiathos est la seule agglomération de l'île, construite à l’extrémité sud de l'île dans une baie sans vent séparant l'île de Bourtzi en deux. Relativement nouvelle, elle fut construite en 1829 - 1830 sur le site de l'ancienne ville, sur deux collines situées au bord de la mer. L'ancienne colonie a été construite en 800 av. J.-C. Le grand port naturel de la ville moderne est idéal par sa forme et sa situation. Elément fondamental dans la régulation de la vie sur l'île à la fois dans les temps anciens et modernes. Dans la ville moderne de Skiathos, les maisons (300) sont petites et simples, avec deux étages dans leur majorité et construit en amphithéâtre une à côté de l'autre. Les rues sont étroites sans aucune planification spécifique en dehors de quelques parties de la ville. D’une vingtaine d'églises (dont celle dédiée à Tris Ierarchès) seulement deux sont encore debout, les autres étant en ruine. Nous pouvons y visiter l'ancienne forteresse (Kastro) situés sur la péninsule entre les deux ports. Dans les monts la surplombant, nous trouvons les ruines d'un puissant château byzantin (accessible en 4x4).

Maison d’Alexandros Papadiamanti (1851 - 1911)

La maison où naquit l’écriavian le 4 Mars 1851 n'existe plus aujourd'hui. Elle a été vendue et les nouveaux propriétaires l’ont détruite. Papadiamantis a grandi et est mort dans la nouvelle maison que son père a construite en 1860 comme mentionné sur une inscription intégré sur une de ses parois. Cette maison est située à environ 100 mètres à l'intérieur de la côte orientale de la ville, dans une étroite impasse. On pourrait dire qu'il s'agit d'une rue intérieure à la présente rue Papadiamanti. La plus petite salle sur la droite était au départ une salle de prière où Adamantios, le père d'Alexandros, gardait ses livres et ses vêtements. Plus tard, Alexandros l'utilisa comme chambre à coucher et bureau. C'était tout à fait comme une cellule de monastère avec une fenêtre, un placard intégré et son petit lit étroit. Juste en face de l'entrée se trouvait le salon de la maison avec un dessin en forme de diamant de couleur sur le plafond comme la seule décoration. La maison est généralement une simple maison austère d'île. Aujourd'hui l'ancienne entrée de la maison se trouvant du côté ouest est condamnée. L'entrée visiteurs de la maison - musée se fait par un escalier extérieur en bois.

Tris Ierarches

L'église de "Trion Ierarchon" (Les Pères de l'Église, 1846) a été la cathédrale de l'île durant 150 ans. C’est une basilique à trois nefs construite dans le centre du village près de la plage. Elle abrite l'icône de la Panagia d’Eikonistrias, miraculeuse découverte vers 1650. C'est le saint patron de l'île et un pèlerinage sacré pour les habitants et les visiteurs de l'île. De nombreux héritages sacrés de toutes les églises de campagne de l'île ont été transférés dans cette église ainsi que de nombreuses icônes de grande valeur archéologique. Tous ces héritages sacrés sont en parfait état de fonctionnement. Les services y sont encore organisés selon l'ancien rituel et la tradition de "Kollyvathes" reste encore en vie.

Panagia Limnia

« Panagia i Limnia » avec son beau clocher visible dans tout le village est la seconde église paroissiale de l'île. L’icône de « Christos sto Kastro - Christ dans le château », ainsi que la tête de Papadiamantis y sont conservés. La paroisse de la Panagia continue à préserver les belles traditions et coutumes de l'île, si vivement représentées dans les écritures d'Alexandros Papadiamandis et Alexandros Moraitidis.