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Mikro Horio (Paleo et Neo)

L'ancien et le nouveau petit village (comme l’indique leur nom) sont situés de part et d'autre de la rivière Karpenisiotis, à une distance de 1,5 km.

Le Musée historique et folklorique a trouvé refuge dans un bâtiment qui servait autrefois d'école primaire et les collections informent le visiteur sur la vie et les activités des microvillageois et leur contribution aux luttes de la Nation. Les expositions sont classées par ordre chronologique et comprennent des documents historiques, un riche matériel photographique, des images de l'occupation, la chronique de la bataille historique de Mikro Horio, des vestiges de l'imprimerie de la Résistance nationale, ainsi que du matériel domestique et agricole. Les manuscrits des villageois, descriptions authentiques des années de guerre mais aussi de paix, sont d'une valeur inestimable. Dans la salle polyvalente, un film vidéo est projeté avec un bref aperçu des principales phases de développement du village. La bibliothèque du musée possède des livres de Microhorites, d'Evrytans ainsi que des livres faisant référence à la région, alors qu'il y a une boutique à l'entrée. À côté du musée du Folklore, dans le jardin de l'école, se trouvent les bustes de Ioannis Zorbalopoulos, combattant de 1821, et de Georgios E. Papadis, le premier professeur Mikrohorite.

De nombreuses maisons de Mikro Horio ont été détruites lors d'un glissement de terrain en janvier 1963, lorsque, après 13 jours et nuits de pluie continue, une grande partie de la montagne « Kri » s'est détachée et a rasé la plupart des maisons, tuant treize villageois. A l'entrée du Vieux Petit Village, le visiteur rencontrera aujourd'hui le Mémorial des 13 victimes. Toutefois, les maisons épargnées sont bien conservées. Si vous suivez l'inscription manuscrite et le chemin de terre existant à côté du monument, vous serez conduit à un lac créé après cet événement tragique. Saules et platanes ornent ses berges tandis que la beauté de la nature se reflète dans ses eaux.

Dans l'église de la Transfiguration du Sauveur, selon la tradition, en 1823 Markos Botsaris a prié avant de partir pour la bataille de Kefalovrysos qui lui a coûté la vie. À l'extérieur du village, Velouchiotis a tendu une embuscade aux Italiens. À Ano Logoves, les Italiens ont exécuté 13 personnes en représailles et il y a aujourd'hui un monument. Lorsque vous visitez la Transfiguration du Sauveur, notez que les chiffres de l'horloge du clocher ont été remplacés par les lettres du nom de la fille du donateur, Eleni Sideris. De l'enceinte de l'église on a une vue sur Kaliakouda , Karpenisiotis et Velouhi.

Le joyau du village est sa place avec ses six fontaines intarissables et le gardien vigilant du village, un platane vieux de plus de deux siècles. Les pèlerins de Proussos s'y arrêtèrent jusque dans les années 70, avant de continuer à dos de mulet jusqu'au monastère.

Une vue fantastique depuis l'église d'Agios Sostis qui vous donnera envie de passer le reste de l'après-midi dans une taverne. Vous pourrez y déguster le stifado de sanglier (avec des oignons en ragoût), le coq à la sauce rouge et d'autres plats succulents de viande cuites lentement.

Vers le sud-est notons aussi le monument des Patriotes Martyrs Nationaux.