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DEMOGRAPHIE
Géographie et croissance de la population Seulement 12% de la superficie de la Grèce est constituée de zones urbaines regroupant 55% de la population (1991). Nous dénombrons 169 îles habitées, soit environ 19% de la surface totale et 17% de la population. 34% de la population grecque vit actuellement dans la région d'Athènes qui représente moins de 5% du territoire de la Grèce. Cette zone regroupe 56% des industries du pays et 48% des salariés travaillant dans l'industrie. On observe une importante migration des zones rurales aux zones urbaines (particulièrement dans les îles Ioniennes et les îles de la mer Egée), dû principalement à une migration des jeunes générations (âgées de 25 à 45 ans) de leurs villages vers Athènes, Thessalonique, ou d'autres pays développés. De 1981 à 1991, la population grecque s'est accrue de 4,7% après une hausse de 11,1% au cours de la décennie précédente. L'augmentation la plus forte concerne les personnes âgées de 15 ans et plus, dont le nombre a augmenté de 27,1% depuis 1951. Il semble aussi que l'on assiste depuis 1950 à une augmentation du nombre de naissances chez la population urbaine et à une diminution chez la population rurale pour un nombre de décès qui s'est accru dans les deux cas. Le rapport naissances/décès a augmenté dans les zones urbaines et rapidement diminué dans les zones rurales. On constate que le taux de mortalité chez les moins de 45 ans est plus élevé dans les zones rurales que dans les zones urbaines tandis que pour la tranche au delà de 45 ans, la tendance s’inverse. Les causes principales de décès indiquent que les maladies cardiaques ischémiques, les maladies vasculaires cérébrales et les néoplasmes malins présentent les taux proportionnels les plus élevés. En général, les décès causés par des maladies relevant d'un dysfonctionnement et des maladies du système circulatoire sont proportionnellement plus nombreux dans les zones rurales que dans les zones urbaines. Le nombre de décès causés par les maladies cardiaques ischémiques et le diabète est presque deux fois plus élevé dans les zones urbaines que dans les zones rurales. L'évolution de la taille globale de la population est due principalement à la chute du taux de natalité (16 naissances pour 1 000 habitants en 1971 contre 10 naissances pour 1 000 habitants en 1991) parce que nous avons une quasi stabilité du taux de mortalité (environ 9 décès pour 1 000 habitants). Au cours de la période 1971-1991, le pourcentage d'hommes est resté à peu près constant et représente plus ou moins 49% de la population totale.
Espérance de vie à la naissance Nous constatons que l'espérance de vie de la population rurale suit de près celle de la population urbaine, à deux ou trois ans près. Les différences concernant l'espérance de vie sont plus sensibles chez les plus jeunes que chez les gens âgés. Entre ces deux populations, un écart de deux à quatre ans entre l'espérance de vie des hommes et des femmes a été observé. Cet écart se creuse davantage pour les populations rurales que pour les populations urbaines. Entre 1950 et 1986, l'espérance de vie à la naissance est passée de 63,4 ans à 74,1 ans chez les hommes et de 66,7 ans à 78,9 ans chez les femmes. L'espérance de vie des Grecs figure parmi les plus élevées d'Europe. Ce phénomène est dû principalement à la réduction importante des taux de mortalité infantile depuis le début des années 1960. L'allongement de l'espérance de vie et la chute du taux de fécondité sont responsables du vieillissement de la population, phénomène ayant des conséquences démographiques, économiques et socio-médicales importantes.
Répartition de la population par région
Répartition de la population par sexe
Répartition de la population par tranches d'âge (1991)
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