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DELOS (Cyclades)

Superficie : 5 ou 6,5 km²

Point culminant : le mont Cynthe (112m)

Habitants : aucun habitant permanent

Distance de Mykonos : 6mm

Villes : L'île n'abrie qu'un grand site archéologique.

 

Rubriques : Infos, Les fêtes déliennes, Histoire

Située à plus ou moins 30' de Mykonos, cette île de 6,5 km² ne possède aucun habitant permanent. Lieu de naissance selon la mythologie d’Apollon et de sa sœur Artémis, deux des dieux les plus importants du panthéon grec, vous disposerez de 6 heures pour visiter cette île transformée en musée à ciel ouvert. Les ruines qui s'y trouvent sont parmi les plus grandes de Grèce et font penser à Pompéi de par leur surface. Son importance est aussi due au fait qu’il est un des seuls à témoigner des époques successives de l’histoire, allant de la plus haute antiquité aux premiers siècles de notre ère. La structure de cette cité est très bien conservée et au détour des rues, on découvre des statues, des mosaïques, un stade, des bancs et on imagine aisément la vie quotidienne des gens de cette époque. Vous trouverez encore un grand nombre de ruines antiques, de temples, d’autels, un gymnase, un théâtre, des vestiges de différentes maisons... Parmi les plus connus, notons la Terrasse des Lions, les phallus du Temple de Dionysos, l’amphithéâtre, le Temple d’Isis, les mosaïques de la Maison des dauphins et de celle des Masques. Depuis le sommet du mont Cynthe (112 m, accessible par un chemin en escalier depuis le quartier du théâtre), on a une vue générale sur l’île et les îles voisines. Au sommet gisent les ruines d'un sanctuaire consacré à Zeus Cynthios et à Athéna, ainsi que des vestiges de cabanes ellipsoïdales préhistoriques.

 

Centre religieux pour les Grecs Anciens (initialement dédié au culte de Leto), elle est tombée en décadence et les guerres auront eu raison d’elle. La tradition veut que les différentes îles de l’archipel gravitent autour d’elle, d’où le nom de Cyclades signifiant cercles en grec. Mais c’est Syros qui est en réalité situé géographiquement au centre d’elles.

 

Un étroit chenal (1 km) sépare Délos de sa soeur Rhinia ayant servi de nécropole aux Déliens. Les noms inscrits sur les pierres tombales de l'ancien cimetière nous fournissent la preuve qu'au IIe s. Avant J.-C., outre la majorité des résidents athéniens et romains de l'île, Délos était peuplée par des habitants de la plupart des villes méditerranéennes : du Péloponnèse et de l'Italie, des régions continentales, de la Grèce centrale, occidentale et de la Macédoine, de la Thrace, de la mer Noire et de l'Asie Mineure, de les îles de la mer Égée, Chypre, la Crète et des lieux lointains, notamment Troas, Mysie, Aiolis, Ionie, Lydie, Carie, Lycie, Bithynie, Paflagonie, Pont, Cappadoce, Pisidie, Pamphilie, Cilicie, Syrie, Médie, Phénicie, Palestine, Libye, Arabie et Egypte. A cette époque, tous ces gens, malgré leurs nationalités variées et leurs différents antécédents historiques et culturels, ont réussi à forger une société pacifique. Ils communiquaient entre eux en grec parlé et écrit, la langue internationale de l'époque, adoptaient le mode de vie grec, vivaient dans des maisons de style grec et construisaient des temples grecs, où ils adoraient librement les dieux de leur pays d'origine. Les insulaires travaillaient en bonne compagnie et appréciaient la vie communautaire, tandis que leurs enfants jouaient ensemble, étudiaient dans le même gymnase et s'entraînaient dans la même palestre.

Les Grecs, aux antipodes des adeptes zélés des religions monothéistes, ont toujours été prêts à accepter que le dieu de leur voisin était effectivement un dieu, souvent l'un de leurs propres dieux portant un nom différent. Apollon, bien qu'un peu hésitant au début, ne s'est pas opposé à partager son île natale avec Sarapis, Isis, Harpocrate et Anubis, ou le Dieu d'Israël, les dieux des Arabes, Atargatis et Adad, les dieux des Phéniciens et des Romains. Ainsi, peut-être pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, dans ce petit coin de la terre, presque tous les peuples méditerranéens coexistaient en harmonie.

 

En plus de la traversée Mykonos - Délos, vous devrez payer l’accès au site (mais on reçoit un plan). Prévoyez de quoi vous protéger du soleil car sur Délos, il n’y a ni arbre ni ombre !

 

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Les fêtes déliennes :

Elles seront introduites sur l'île de Délos par les Ioniens dès le premier millénaire av. JC. Les Delia, sortes de jeux olympiques locaux constitués d'épreuves sportives et musicales, précédés d'une procession et se terminant par un gigantesque banquet, des spectacles théâtraux et des danses, étaient organisées en l'honneur d'Apollon. Ces réjouissances à la fois culturelles et religieuses avaient lieu tous les quatre ans et attiraient sur l'île des délégations du continent.

 

Histoire :

Au sommet du mont Cynthe se trouvent les vestiges de cabanes ellipsoïdales préhistoriques, construites vers 2 500 avant JC par les premiers habitants connus de Délos. De cet endroit, en ces temps turbulents et incertains, ils pouvaient facilement surveiller et contrôler la petite vallée et la mer tout autour.

Les Mycéniens, arrivés vers la fin du XVe siècle avant JC, ayant déjà établi leur domination sur la mer Égée, se sentaient suffisamment en sécurité pour s'installer dans la petite vallée au bord de la mer. D'importants vestiges de cette époque ont été découverts dans les environs du sanctuaire. Les Ioniens chassés de Grèce vinrent s'y installer au Xème siècle. Au VIIIème siècle av. JC, l'Hiéron, ou Sanctuaire Délien, est construit à l’emplacement de bâtiments mycéniens remontant à 1000 ans av. JC. Au VIIème siècle av. JC, l'île devint un sanctuaire et le siège d'une importante amphictyonie, Délos étant connue en raison de son importance religieuse comme lieu de naissance d'Apollo. On peut même voir le palmier sous lequel sa mère Léto lui donna le jour (pieusement replanté par les archéologues français).

L'influence athénienne a débuté sur le sanctuaire avec la première purification de Délos par Peisistratos en 540 av. JC : les Athéniens déplacèrent tous les ossements sur l'île de Rhénée et depuis il est interdit de naître et de mourir sur l'île. Son importance s'est graduellement développée en domination appropriée jusqu'à la fin du IVe siècle av. JC lorsque Délos est finalement libre et indépendante (314 av. JC) par les Macédoniens qui mirent fin à l'hégémonie athénienne. L'indépendance de l'île a duré jusqu'en 166 av. JC et l'arrivée des Romains qui renforcèrent le développement culturel et commercial de l'île.

À la fin du Ve siècle av. JC, il y avait déjà quelques maisons et fermes autour du sanctuaire. La déclaration de Délos comme port « international » par les Romains a mené à un afflux d'étrangers qui sont devenus un élément significatif de la population de l'île. L'absence d'impôts a résulté à la concentration de l'activité commerciale sur l'île et, plus tard, à sa prospérité économique.La cité, en véritable expansion, acquiert alors un théâtre, de nouveaux temples, de luxueuses maisons richement décorées de statues, fresques et sols en mosaïques… Différentes nationalités et religions s’y côtoient en toute tolérance sans diminuer la valeur de lieu sacré. On estime qu'au début du Ier siècle av. JC, environ 30 000 personnes vivaient sur cette petite île qui n'est qu'un point sur la carte de la Méditerranée et que probablement 750 000 tonnes de marchandises transitaient dans ses ports chaque année.

Mais la prospérité de l’île et les relations étroites de Délos avec Rome, furent les raisons principales de son déclin. Lors des guerres de Mithridates, Delos a souffert de graves dommages avec les pillages de 88 av. JC par le roi du Pont Mithridate, en guerre contre les Romains, et de 69 av. JC par des pirates d'Athénodore, allié de Mithridate. La ville fut incendiée, les temples et maisons détruits et 20.000 habitants tués ou vendus comme esclaves. Depuis, la prospérité de l'île s'est graduellement achevée. Aux IIe et IIIe siècles, seulement un petit village existait sur Délos et le christianisme remplaçant graduellement la religion antique, l'île a finalement perdu son importance. Le coup final aura lieu quelques années plus tard avec l'arrivée des pirates. L'île sera alors abandonnée. Délos était un lieu sacré avec de splendides bâtiments et sanctuaires et comme tel, n'a jamais été oublié, avec de nombreuses références de voyageurs l'ayant visité les derniers siècles. Des nombreux morceaux de sculpture ont été transférés dans les musées grecs et étrangers, tandis que le marbre des bâtiments antiques étaient employés comme matériau de construction par les habitants des îles voisines.

Les fouilles à Délos commencèrent en 1872 mais c'est entre 1904 et 1914 que les sections les plus significatives du site antique ont été découvertes. Une restauration à grande échelle a été entreprise principalement dans le secteur des maisons privées. Plusieurs colonnes ont été reconstruites et des maisons antiques ont été couvertes afin de protéger les sols en mosaïque (Maison du Trident, Maison des masques, Maison d'Hermès). En 1990 Délos a été inscrit sur la liste mondiale protégée par l'UNESCO.

 

On peut commencer la visite du site (dont les fouilles ne sont pas terminées) par la côte occidentale où se trouvait jadis le port sacré et suivre la majestueuse voie sacrée conduisant au sanctuaire d'Apollon comprenant des temples, des autels, des ex-voto et autres édifices. On peut y voir les ruines de quatre temples dédiés au dieu dont celui connu sous le nom de temple des Athéniens (420 av. JC). A l'angle nord-ouest se trouve le petit sanctuaire d'Artémis ayant compris un temple ionique consacré à la déesse et la tombe des deux vierges hyperboréennes. A l'est s'étend une construction plus longue que large, le Sanctuaire des Taureaux, ayant pris son nom des chapiteaux ornés de poitrail de taureaux. Un des vestiges les mieux conservés, on pense qu’il abritait un navire offert en ex-voto à Apollon. Au nord on remarque des Trésors et le portique d'Antigone. Plus au nord s'étend la région du lac sacré, la Terrasse des Lions, le temple de Léto, l'Agora des Italiens et l'Établissement des Poséidoniastes de Beyrouth et encore un peu plus loin, les ruines de maisons et d'une palestre. Certaines maisons étaient décorées de magnifiques pavements en mosaïque, représentant entre autres Dionysos, des dauphins et des tridents. A 1/2km au nord-est du lac, on découvre le Stade et le Gymnase.

 

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Le port : (*/**)

Siège actif d'un commerce de transit, il employait une foule d'esclaves. Les marchandises étaient entreposées dans de nombreux magasins dont les vestiges marquent, avec netteté, le dessin de rues parallèles.

Le visiteur moderne atterrit sur une petite presqu'île artificielle entre le Port Saint en grande partie recouvert aujourd'hui par les décombres des fouilles de l'École française du début du XXe siècle, et les Ports de Commerce.

 

L'agora des Compétalistes :

L'agora des Compétalistes (association d'esclaves et d'affranchis romains), un des marchés principaux de la ville hellénistique, est ouvert directement sur le port sacré et était pavée, avec des emplacements pour fixer des tentes. Du côté nord se trouve le portique de Philippe et un petit temple ionique consacré à Hermès, dieu du commerce, alors que les magasins et les ateliers flanquent le marché le long des côtés est et sud. Au centre de la place carrée se trouvent les bases de deux monuments en marbre également consacrés à Hermès. Autour d'eux se trouvent des bases de monuments érigés par des banquiers, des propriétaires de bateaux et des négociants. L'ensemble du complexe est daté du dernier trimestre du IIe siècle av. JC.

 

Le sanctuaire d'Apollon : (*)

La Voie sacrée, aussi appelée Voie des Processions, démarre à l'Agora des Compétalistes. D’une largeur de 13 mètres et bordée de portiques votifs, elle mène aux temples (celui des Déliens date de 314 av. JC et celui de Poros du VIe s. av. JC) en traversant les Propylées (IIe s. av. JC) marquant l'entrée du Sanctuaire. Près du Portique des Naxiens et des restes de la statue d’Apollon (VIe s. av. JC), on aperçoit la base d'un palmier de bronze. La petite histoire veut qu’un jour l'arbre de bronze tomba sur le kouros (8 m) et le transforma en tronc sans bras, usé par le temps.

Le temple des Déliens ou Grand Temple est le plus tardif et le plus grand des trois temples consacrés à Apollon. C'est un temple dorique périptère avec six colonnes sur chacun des petits côtés et treize sur chacun des longs. Sa construction a commencé en 478 av. JC mais s'est arrêtée vers le milieu du Ve siècle av. JC lorsque le trésor de la ligue est transféré à Athènes. Le travail a repris lors de la période de l'indépendance des Déliens mais il n'a jamais été réellement fini.

Le Stoivadeion est une plateforme rectangulaire au nord-ouest du sanctuaire, contenant une statue de Dionysos flanquée de deux acteurs personnifiant Paposilenoi (maintenant au musée). De chaque côté de la plateforme se trouve un pilier soutenant un énorme phallus, symbole de Dionysos. Le pilier méridional, décoré de scènes dionysiaques, a été érigé vers 300 av. JC par un Délien appelé Karystios afin de célébrer une exécution théâtrale victorieuse commanditée par lui.

D'autres temples, édifices et portiques jouxtent le sanctuaire. L’autel du Keraton est garni de cornes de bélier car, en plus d’être le dieu soleil, Apollon était aussi le dieu gardien des troupeaux.

Le quartier du temple était commerçant et possédait des ateliers et des magasins.

Nous trouvons au-delà du lac les vestiges d'un ancien quartier résidentiel remontant au IIe s. av. JC. Mais il n’en reste pas grand chose. Il en va de même pour la région du stade où se trouvaient un stade, un gymnase et une rangée de maisons. A flanc de colline, les vestiges d’une synagogue attestent la présence juive sur l’île.

 

Le lac sacré : (**/***)

Situé juste à côté de l’Agora des Italiens, il fut asséché en 1926 pour cause d'insalubrité et était séparé du sanctuaire par une allée munie d’une fontaine minoenne (VIe s. av. JC). Il possède le seul arbre de l’île, un palmier.

La fontaine minoenne est une citerne publique creusée dans la roche. Elle a été couverte par un bâtiment carré s'ouvrant du côté sud et flanqué d'un portique dorique. La fontaine a été construite dans la seconde moitié du VIe siècle av. JC et est restée longtemps en service, jusqu'à la fin de la période hellénistique où elle a finalement été convertie en maison.

 

La Maison du Lac :

C’est un exemple typique de maison délienne de la fin du IIe siècle av. JC. Les pièces sont disposées autour d'une cour carrée ouverte, entourée de portiques, qui assurent la ventilation et l'éclairage. Sous la partie centrale de la cour se trouve toujours une grande citerne dans laquelle on récupérait l'eau de pluie du toit. Au rez-de-chaussée se trouvent les salles de réception et à manger, les latrines, la cuisine, les caves, les locaux de travail et les pièces des esclaves de la maison. A l'étage supérieur se trouvent les chambres privées des propriétaires et les quartiers des femmes.

Près de cette maison se trouvent deux palestres constitués d'une cour centrale autour de laquelle s'articulent des galeries, des terrains de sport, des tribunes de débats, des vestiaires, des bains, des latrines, etc.

 

La Terrasse des Lions : (*/**)

La Voie sacrée menant au temple archaïque de Léto est bordée par la célèbre Terrasse des Lions (fin du VIIe s. av. JC) consacrés à Apollon par les Naxiens dans le but de défendre symboliquement le lac sacré.Initialement en marbre, ils étaient seize à l'origine, mais seulement cinq lions et trois vestiges d'autres se tiennent sur des bases modernes. Le corps sans tête d'un autre lion décore maintenant l'arsenal à Venise. Leur alignement est, en Grèce, unique en son genre.

 

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Le quartier du théâtre : (**/***)

Le théâtre de marbre a été construit au début du IIIe siècle av. JC et a remplacé un plus ancien en bois. Les parties supérieures (epitheatron) et inférieures du théâtre, séparées par un diazoma, ne sont pas concentriques. La première rangée de sièges, réservée aux privilégiés, est suivie de vingt-six rangées en pierre dans la partie inférieure et de dix-sept autres dans l'epitheatron, divisé par huit escaliers en sept segments, pouvant accueillir environ 5.500 spectateurs. Devant l'orchestre, les vestiges du bâtiment (skene) sont encore visibles.

Le dédale de ruelles du quartier du théâtre est parsemé de villas hellénistiques ou romaines encore pavées de mosaïques et plantées de colonnes. On peut également y voir, entre autres, le Temple d'Isis, les deux étages de la Maison d'Hennès, la Maison du Trident au pavement géométrique, les mosaïques de la Villa des Dauphins et de la Maison des Masques construite au IIe siècle av. JC et dotée d’une cour avec impluvium cernée d’un péristyle.

Le petit temple dorique d'Isis (en partie redressé) fait partie d'un sanctuaire dédié à la triade familière Serapis, Isis et Anubis, situés sur une haute terrasse près de la colline de Cynthus. Construit au début du IIe siècle av. JC, il a été réparé par les Athéniens en 135 av. JC et contient toujours la statue de culte de la déesse. Isis, connue par une variété de noms de culte, donnait aux gens la bonne santé et la fortune et protégeait les marins.

La « Villa de Dionysos » ayant pris son nom de la célèbre mosaïque dépeignant Dionysos montant une panthère, est un bon exemple de résidence privée datant du dernier trimestre du IIe siècle av. JC. Un passage couvert mène de l'entrée à une cour péristyle sur laquelle ouvrent les salles du rez-de-chaussée. Au centre de la cour, il y a un réservoir pour la collection d'eau, couverte d'une mosaïque. Un escalier en pierre mène aux élégantes salles privées de l'étage supérieur.

 

Dans les environs, au pied du mont Cynthe, se trouve la grotte (Antron) qui abrita l'oracle d'Apollon ou, selon les versions, des cérémonies vouées au culte d'Héraclès lors de l'époque hellénistique. A flanc de colline, on trouve le sanctuaire archaïque de Zeus et d'Athéna.

 

La terrasse des divinités étrangères : (***)

Située en contrebas du mont Cinthe, la terrasse accueillait les temples dédiés aux divinités égyptiennes et syriennes. Ces différents temples rapportaient de l’argent aux grecs… La façade du temple d’Isis a été reconstituée. Il abrite une statue de la déesse.

Un peu plus bas, on peut voir la maison d’Hermès ayant conservé des portiques à étage et des colonnades, un impluvium dont l’eau recueillie était stockée dans une citerne (indispensable sur une île aussi sèche) et des toilettes (au fond à gauche).

Même si la première impression est souvent décevante, des « curiosités » apparaissent tout au long de la balade.

 

L'établissement des Poséidoniastes de Beyrouth :

C’était la maison d'une association d’expéditeurs, de négociants, de banquiers et de porteurs syriens édifiée par leur désir de parenté raciale et d'adorer les dieux nationaux mais également pour la protection de leurs intérêts commerciaux. Il se compose d'une cour centrale péristyle autour de laquelle s'organisaient diverses salles et temples consacrés à Poséidon, à Hercule et à Rome. Il est daté du dernier trimestre du IIe siècle av. JC.

 

Le temple dorique d'Héra :

Il a été construit vers 500 av. JC. Sous la cella ont été trouvés des bases d'un temple plus ancien, remontant au début du VIIe siècle av. JC. Dans les vestiges de ce temple plus ancien, un grand nombre de vases archaïques et d'autres offrandes votives ont été trouvés (maintenant exposés au musée). L'autel de la déesse a été érigé aux sud du temple.

 

La musée de Délos : (***)

Il a été construit en 1904 puis agrandi en 1931 et 1972. La présente exposition est organisée en neuf salles : six contiennent les statues et reliefs trouvés à Délos (une des meilleures collections au monde), deux des poteries allant de la préhistoire à la période hellénistique tardive, et la dernière divers objets de la vie quotidienne, trouvés dans le domaine privé (maisons).

 

Notons encore que l'Agora de Théophrastos date du IIe siècle av. JC et la salle Hypostyle du IIIe siècle av. JC.