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Arachnaio

Nous ne connaissons pas la date exacte de la fondation du village, mais il y a une référence à l'émigration de certains Arvanites des collines d'Argolikos vers "Cheli" en 1463, dans une colonie préexistante. Cheli a été renommé Arachnaio en raison de son emplacement. Pour l'origine du nom de "Cheli", de nombreuses histoires ont été racontées, mais la plus probable, selon des habitants, est que le village a été fondé par les habitants de Porto Cheli qui lui ont donné le nom en souvenir de leur origine.

L'ancien et le nouveau monastère de Talantio ont joué un rôle très important pour le, avec une longue histoire commune, renforçant les argument de l'existence du village au même endroit depuis plusieurs siècles.

Ancien monastère de Talantio

L'ancien monastère se trouve au sud-est d'Arachnaio et constitue l'un des monuments les plus importants de la région. Du monastère il reste le catholicon et une plus petite chapelle collée à sa partie sud-est. Le catholicon était dédié à l'Assomption de la Vierge Marie, tandis que la chapelle à Agia Marina. Le catholicon aurait dû être construit, sur la base de ses éléments morphologiques, aux XIVe - XVe siècles, tandis que la chapelle a probablement été bâtie un peu plus tard. Les deux bâtiments suivent le type architectural à pignon croisé. Plus précisément, le catholicon suit la variante A2 avec des particularités, comme la voûte qui couvre une partie de son côté ouest. Le katholikon possède en outre un narthex. Les murs sont en grosses pierres avec l'ajout de briques. Certaines parties de la maçonnerie du katholikon sont plus élaborées dans le type en brique, tandis que le mur ouest est décoré de céramiques. Les ouvertures du catholicon et de la chapelle sont peu nombreuses et petites, caractéristiques de l'architecture des églises post-byzantines. La seule entrée du sanctuaire se trouve du côté ouest. Les deux bâtiments communiquent de l'intérieur au moyen d'une petite ouverture. Le catholicon est décoré de fresques dont deux couches peuvent être distinguées, la seconde (XVIe siècle) étant la plus représentative (l'original se retrouve à quelques endroits).

En 1761, l'Aga (officier turc) local exigea des impôts aux moines vivant dans le monastère mais, grosse surprise, ces derniers ne voulurent pas payer et cherchèrent alors à s'éloigner du village. Ils construisirent ce nouveau monastère au début du ravin d’Houni (à l’ouest du village) et le dédièrent à la Vierge.

Sur le plan architectural, le katholikon du nouveau monastère occupe la place centrale du monastère. Il est cruciforme avec une abside côté oriental et un clocher bilobé à l’ouest. L'intérieur de l'église est décoré de fresques. D'après les témoignages des villageois, il est resté opérationnel jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, s'occupant des aveugles de la communauté.

La montagne Arachnaio se retrouve dans les mythes grecs. C’est d’ici que Clytemnestre, épouse d'Agamemnon, a vu les feux sur les tours de communication (pyramides comme à Prosymna, Elliniko, Ligourio et Lefkakia), annonçant la destruction de Troie.

Les éoliennes fournissent à l’Argolis une électricité propre et indispensable. Dirigez-vous vers elles et le sommet de la montagne (1.091m). Un peu avant de les atteindre, vous pourrez vous garer près d’un bâtiment utilisé par les employés de l'entreprise éolienne.

Fort de Gyklos

Arachnaio était autrefois la voie de communication entre l'Argolide et la Corinthie. Il existe plusieurs forteresses de ce type dans la région, principalement utilisées à l'époque médiévale pour contrôler et superviser les Francs, les Byzantins et autres envahisseurs. Le fort de Gyklos a probablement été construit vers 1220 et certains murs sont encore debout, même s'ils ne sont plus aussi hauts qu'à l'époque. La région est aride (sauf au printemps) et offre un panorama impressionnant.

Temple d'Héra

Un peu plus à l'ouest du fort se trouvent les vestiges d’un temple dédié à la déesse Héra.