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Moni Panagia Lesiniotissa

Le catholicon, d’un style simple de basilique, est situé à Lesini, anciennement Melitis. Il est assez ancien et le passage du temps lui a imprimé plusieurs transformations et aménagements, facilement discernables encore aujourd'hui dans son corps architectural d'origine et attestés par ses vestiges épigraphiques. Ainsi une inscription en majuscule sur le mur ouest, gravée au ciseau sur la pierre, disait : « L'église fut bâtie 1595, 11 octobre », tandis qu'une seconde sur le mur oriental témoigne de sa rénovation plus récente : « 1781 l'église fut construite avec l'aide du vénérable Hiéromoine et Abbé Constantin". Le mur sud et une partie de l'est, semblant provenir des origines du monastère, ont conservé des décorations en céramique à quatre feuilles. Son sol était pavé de grandes dalles carrées, et au centre se trouvait une représentation sculptée sur une dalle de pierre d'un taureau à deux têtes. Le complexe de cellules a été renouvelé, selon une inscription conservée sur leur extérieur, en "APXXI = 1761 8 février".

Aujourd'hui, la renommée de Panagia "Lesiniotissa" est répandue en raisons de gratitude élémentaire envers l'un des nombreux lieux ayant contribué au sauvetage de l'hellénisme, la vie du Monastère étant étroitement liée aux incidents locaux de la Grande Lutte de 1821. Le marais autrefois vaste de Lessinion a servi pendant des années de refuge sûr pour les personnes persécutées des environs. En 1821, l’accès au Monastère était toujours assuré par un bac naviguant dans un canal artificiel depuis la plaine de Palaiokatouna auquel il a toujours appartenu. Via un autre canal artificiel, il communiquait avec la mer. Sans ces moyens de transport, l’accès était impossible.

Le monastère a été reconstruit au XXe siècle ses ruines d'hier, avec de belles cellules où le pèlerin peut séjourner confortablement à tout moment. Le monastère est entouré d'innombrables amours et adorations des habitants de toute la région, car dans tous leurs moments difficiles, ils y trouvent protection et consolation.

Une fête s’y tient le 23 août.