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Archaia Alysia

 

Le port de l'ancienne Alyzia, situé dans la baie de Voulko à l'ouest de l'actuelle Mytika, est mentionné par Strabon comme le port sacré d'Hérakléos, alors que selon Thucydide il y avait une temple sacrée du héros, appelée "Héraklion", et un autel lui était dédié. Selon les sources anciennes, l’Héraklion était décorée d'œuvres du grand sculpteur du IVe siècle av. JC Lysippe.

 

50m à l'ouest de l'église Agia Triada, K. Romaios a fouillé de 1919 à 1922 un imposant monument épitaphe de la fin du IIe siècle dont la forme architecturale est assez rare en Grèce. K. Romeios estime, confirmant les rapports de Strabon et Thucydide, que ce monument a été construit à partir d’éléments architecturaux en marbre prélevés vers le début du Ier siècle de l'autel d'Hercule.

Le monument-mausolée a un plan carré de 9,4m de côté et une hauteur de 2,65m. Un tombeau en marbre en forme de sarcophage, mesurant 2,30m sur 0,95m se trouvait à l'origine au centre. Dans les coins du second étage du pélopondome se trouvait un buste à tête de griffon, du type dit persan, à tête de lion cornu.

Aujourd'hui, autour du monument se trouve une multitude d'éléments architecturaux dispersés et les murs allongés d'une église de l'époque paléochrétienne (IVe ou Ve siècle).

 

Au pied de Meganoros, dans la région "Drymonas Archontochorio", se trouvait dans l'Antiquité un petit sanctuaire dédié à la déesse Artemis Epikratias dont la fondation remonte au milieu du IVe siècle av. JC. Le sanctuaire était petit car il fonctionnait, probablement, comme une annexe au grand sanctuaire de la ville. Des centaines d'hommages ont été retrouvés et sont aujourd'hui dans les entrepôts du musée de Patras. Le culte était surtout pratiqué par les femmes (Artémis était déesse de la chasse, protectrice de la chasteté des filles et des garçons, et des lechos) dont certaines y dansaient en l'honneur d'Artémis.

Aujourd'hui, à cet endroit, il y a les vestiges du sanctuaire, un dépôt et des vestiges de maisons d'hôtes accueillant les fidèles, principalement insulaires, pendant les jours de fête.