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Zalongo

Evaluation : **

Remarque : Belle décoration du monastère. Pas été visiter les autres ni le monument.

(c) grecomania.net

Le catholicon du monastère d'Agios Dimitrios, fondé à la fin du XVIIIe siècle par l'abbé du monastère de Taxiarhis, Dionysios, se trouve sous le mémorial de Zalongo et à proximité du site archéologique de Kassopi. Le monastère est mentionné en 1816 par les iconographes Ioannis et Christodoulos de Korytiani, qui ont participé à l'iconographie des temples sacrés du district de Thesprotiko et Papadates.

Le catholicon est maintenant de dimensions limitées, à nef unique avec un dôme polygonal. Le narthexa été démoli. L'intérieur est décoré de fresques en 1816, comme nous l'indique l'inscription au-dessus de la porte ouest. C’est l'œuvre d'une guilde de peintres de Korytiani Katsanochorion.

Une autre inscription, sur la partie supérieure de la porte de l'enceinte du monastère, mentionne la date du 27 février 1831. On estime donc que les bâtiments du monastère (cellules des moines, auberges, etc.) ont être construits à cette époque mais qui ont subi de nombreuses interventions ultérieures. Le monastère a été déclaré monument historique.

Le monastère de Taxiarhis se trouve sur le rocher escarpé de Zalongo, à l'est du mémorial des femmes Souliotes. On y trouve une petite église à nef unique avec un narthex sur le côté occidental. Elle a probablement été construite en 1883, sur le site d'une église byzantine. Elle est désertée depuis la Seconde Guerre mondiale et de 1975 à 1976, l'éphorie des antiquités byzantines d’Ioannina a entrepris sa restauration. Aujourd'hui, elle fonctionne comme une église.

Le monastère de Koimisi Théotokos Kozilis, au sud-est du village de Kamarina, était le siège du diocèse de Kozilis fondé après le déclin de Nikopolis avant 1020. Sous la domination turque, le diocèse de Kozilis commence lentement à être oublié et seul le monastère homonyme subsiste. Il a décliné dans la seconde moitié du XIXe siècle et est devenu une partie du monastère de Zalongou jusqu'à sa dissolution.

Le catholicon à nef unique avec narthex est dédié à la Dormition de la Vierge. Il est couvert au centre d'un dôme polygonal large et bas, presque circulaire. C’est un édifice de l'époque byzantine ayant subi des interventions ultérieures qui ont quelque peu modifié sa forme. À l'intérieur, il y avait des fresques, dont quelques vestiges insignifiants ont été conservés. Les ruines d'un édifice byzantin sont conservées au sud-ouest de l'église et un réservoir carré s'appuie sur son côté nord. Des travaux de fouilles ont été effectués dans le monastère et celui-ci a été déclaré monument historique préservé en 1977.

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Au sommet d'une éminence s'élève une étrange construction blanche dominant le paysage. C’est un rocher historique où en 1803 63 femmes Souliotes avec leurs enfants ont dansé leur chemin vers la mort, tombant de la falaise, parce qu'elles ne voulaient pas être capturées par les hommes d'Ali Pacha (1788-1822), quand Souli s’est finalement rendu après des années de combats.

En l'honneur de ces héroïnes qui ont choisi la mort plutôt que la disgrâce et la misère, un mémorial a été érigé en 1961 comme symbole de commémoration et d'abnégation. C’est une œuvre du sculpteur Georgios Zongolopoulos et de l'architecte Patroklos Karantinos. Le célèbre sculpteur a réussi à articuler la danse liée au salut, à l'amour de la liberté et à la lutte pour la vie. Se tenant par la main comme dans la danse, les figures féminines grossissent peu à peu, deviennent gigantesques au bord de la falaise, devenant ainsi des figures immenses et héroïques, symboles éternels du sacrifice et de l'amour de la liberté, un amour pour lequel elles n'hésitent pas à sacrifier non seulement leur propre vie mais aussi celle de leurs enfants. Les figures sont en béton armé, tapissées d'environ 4 300 blocs de calcaire de couleur blanc cassé.

L'accès au sommet de la falaise se fait par un chemin pavé d'environ 400 marches, commençant au monastère d'Agios Dimitrios. Un grand nombre de visiteurs viennent chaque année rendre hommage à ces femmes héroïques passées dans l'éternité en tant que symboles d'abnégation et de liberté d'esprit. En mémoire de leur sacrifice, le deuxième dimanche d'août de chaque année, une célébration a lieu à Kamarina, « Zalongia », avec des visiteurs de tout le pays.

Le musée folklorique de la communauté locale de Kamarina est un espace bien conçu prêt à vous recevoir. Le remarquable bâtiment sur la place du village, spacieux, abrite des expositions des XIXe et XXe siècles minutieusement rassemblées, ornant chaque recoin du musée.

Dans la région de Kamarina connue pour sa forêt sauvage, on trouve l’église des saints Michel & Gabriel (VIIIe siècle) décorée de fresques.