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Plissii

Evaluation : ***

Remarque : 2 très belle églises dont j'ai eu la possibilité de voir l'intérieur.

(c) grecomania.net

A l'entrée du village, dans un grand virage à droite, il faut prendre un petit chemin à gauche que l'on suit sur environ 150m pour atteindre l'église d’Agios Dimitrios Katsouris au plan en croix grecque, surmontée d'une coupole sur un large dôme cylindrique, avec trois absides à l’Est. L'église était le catholicon d'un célèbre monastère ayant survécu probablement jusqu'au XVIIIe siècle. Elle date de la première moitié du IXe siècle et restaurée au XIIIe s. Les fresques de la même époque sont de grande qualité mais mal conservées. Le temple a subi des interventions au XIXe (ajout du narthex occidental en 1868) et au début du XXe siècle (ajout du clocher en 1911). Aujourd’hui c’est l’église du cimetière.

Le temple était accessible par trois entrées sur le côté ouest dont la centrale a été réduite pendant l'occupation turque et les deux autres transformées en fenêtres ouvrant sur le narthex. Les éléments morphologiques irréguliers du monument sont dus aux restes d'une église plus ancienne intégrée à l'église byzantine.

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L’église byzantine d’Agios Nikolaos tis Rhodias (Saint-Nicolas de Rhodia) est située à quelques centaines de mètres d'Agios Dimitrios Katsouris (après le village de Plissii). Le surnom de Rodia vient de la période où il est devenu le metochion (dépendance) de Panagia Rodia qui se trouvait près du village de Vigla. Cette église en croix inscrite avec un haut dôme octogonal, date probablement du début du XIIIe s. Selon les fouilles effectuées, elle a été construite sur un temple plus ancien du IXe ou Xe siècle, comme c'est le cas pour de nombreux autres monuments de la région. Jusqu'en 1959, le monument était en grande partie enterré, ce qui a contribué à sa préservation. Elle possède d’intéressants chapiteaux sculptés et des restes de fresques du XIIIe s.

Le temple avait un déambulatoire et trois entré (ouest, nord et sud) dont seule l'entrée ouest est utilisée, les autres ayant été murées. Une fouille de 2020 à l'extérieur du monument a révélé que l'espace entre le temple et le périmètre était un lieu de sépulture.