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Egine

Evaluation : **

Remarque : Ville assez touristique mais coin sympa dont son site archéologique. Probablement le meilleur endroit de l'île pour loger.

Egine était la première ville de Grèce à frapper sa monnaie au VIe siècle av. JC (pièces avec une tortue). Elle fut la première capitale de la Grèce moderne en 1825. Son port, très pittoresque aux maisons colorées et maisons style néoclassique, a été aménagé à l'emplacement de l'ancien port commercial tandis que son port militaire se trouvait plus au nord, protégé sur son côté septentrional par une presqu'île fortifiée depuis l'époque néolithique. Au sommet de cette dernière, on a découvert les vestiges d'un temple dorique d'Apollon, dont il ne reste qu'un fût de colonne, ainsi que les traces des tombeaux des fondateurs de la ville, Aeaque et Phokos, d'un théâtre, d'un stade, d'un Attaleion, etc.

Le musée archéologique est le premier « Musée national » de Grèce et a été fondé le 21 octobre 1829 par Ioannis Kapodistrias, ou des antiquités provenant de diverses régions de la Grèce libérée (la plupart provenant de Rhenia, le cimetière de Délos) y étaient rassemblées. Il était hébergé avec d'autres institutions intellectuelles dans l'orphelinat d'Égine, qui fut le premier bâtiment public construit sur l'île peu après l'arrivée en janvier 1828 de I. Kapodistrias. En 1837, la plupart des antiquités furent transférées à Athènes et à l'orphelinat de Kapodistrian, il ne restait que peu d'antiquités de celles qui avaient été collectées. Le musée local a été fondé en 1898 et a été hébergé pendant plusieurs années dans la Maison du Gouvernement. En 1926, il fut transféré à l'école centrale (bâtiment Kapodistrien), où il resta jusqu'en 1981 (le bâtiment fut endommagé par un tremblement de terre). La collection, enrichie des nouvelles découvertes des fouilles les plus récentes de l'île, est depuis lors conservée dans le bâtiment construit sur le site archéologique de Kolona - grâce à un don de l'Association bavaroise des Amis du Musée d'Égine. L'exposition d'aujourd'hui est temporaire, puisqu'il est prévu le transfert définitif de la collection là où elle a commencé, à l'orphelinat Kapodistrian en cours de réparation et de rénovation pour abriter le « Musée intemporel » d'Égine.

La logique derrière l'organisation de l'exposition est de présenter les exemples les plus représentatifs de chaque période afin que le visiteur puisse comprendre et suivre l'expression artistique (style) de chaque période et tirer des conclusions (préférences, profession) sur les personnes de chaque époque. Avec des objets exposés provenant principalement du site archéologique de Colona, il renferme des fragments architectoniques du temple d'Aphaia (divinité éginète) contemporain du Parthénon, des stèles funéraires attiques, un sphinx attribué au sculpteur attique Calamis et une intéressante collection de céramique locale datant de la période néolithique à l'époque archaïque.

(c) grecomania.net

Le site de Kolona (**)

Cette importante ville fortifiée s'est épanouie lors de l'âge en bronze (Proto helladique II, 2500-1600 av. J.-C.). Les époques archaïques ont vu l’érection d’un temple dédié à Apollo et dont la colonne dorique restante a donné son nom au secteur. Des fouilles systématiques ont commencé dès 1921. Les principaux monuments sont :

La ville préhistorique (2500-1600 av. J.-C.). Son bâtiment le plus remarquable est le prétendu « bâtiment blanc », longue construction de deux étages ayant été couverte de plâtre blanc. La ville a continué à s'épanouir pendant le Helladique moyen et les premières périodes mycéniennes (2000-1600 av. J.-C.).

Le temple d'Apollo (620-610 av. J.-C.).

Le mur romain de l'acropole.

Les vestiges d'installations portuaires antiques (dans le port).

(c) grecomania.net

Omorfi Ekklisia (**)

A 1,5 km du port, vers Agioi Asomatoi, se trouve l'église Agioi Théodoroi (Saint Théodore, XIIIème) avec ses fresques connue sous le nom d'Omorfi Ekklisia.

A voir aussi la cathédrale et juste à côté le palais du gouverneur.