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Agia Triada Megaron
Site archéologique La péninsule d'Agia Triada, située au sud-est de la ville moderne de Megara, est identifiée avec « Minoa Akra », évoquée par Strabon. Ici, selon Thucydide, le général athénien Nikias (469-413 av. JC) fortifia la zone. Sur le versant nord de la péninsule, près de l'église d'Agia Triada (Sainte Trinité), sont conservés les murs d'un bâtiment de la période archaïque tardive, probablement lié à une tour de guet. A l'époque romaine, deux fermes furent construites sur le site. La plus grande a été construite sur et autour de la structure archaïque et comprend dix-neuf pièces et un bain. Sept de ces pièces communiquent avec une cour intérieure où l'on peut voir une structure circulaire, probablement une aire de battage. La ferme plus modeste se dresse au nord-ouest de la structure archaïque. De cette maison, on distingue cinq pièces rectangulaires et un four circulaire à l'extérieur.
Fortifications La péninsule abrite aussi un projet de fortification unique de la période révolutionnaire et une zone humide "Vourkari" à l’importance écologique particulière. En 1818, les Mégarites convainquirent les Turcs Mustesarifis de leur donner la permission de construire un mantra pour - soi-disant - séparer les terres appartenant au monastère d'Agia Triada de la Megaritika, "afin qu'ils ne discutent pas avec les moines au sujet des kamateras" ( bœufs pour labourer). Ainsi, en 1818, la base du mur, d’une épaisseur allant de 1,5 mètre à par endroits 2 mètres, fut construite. Le projet fut achevé en 1823 et, d'un enclos, on a une forteresse forte dans le but désormais évident de défendre les rebelles locaux pendant les années de la révolution grecque. Le mur aux nombreux créneaux mesurant 600 mètres de long et 3,9 à 4,1 mètres de haut, est conservé sur toute sa longueur. La porte centrale, en bois de grande épaisseur et blindée extérieurement avec de la tôle, se trouve aujourd'hui à l'entrée du monastère de Panagia tis Faneromeni à Salamina.
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