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AXOS

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Evaluation : **

Remarque : Petite ville tranquille avec de très belles églises. Site archéologique peu indiqué et pas vraiment intéressant.

Ancienne importante cité grecque construite à +/- 50 km à l'Est de Rethymno probablement à l'époque où les Doriens envahinrent la Crète (vers 1.000 av. J.-C.), elle possédait des fortifications et son port était à Bali. Le village est situé dans une vallée fertile au nord du Psiloritis où l'eau abonde, on y retrouve encore une fontaine publique datant du Moyen Age et les nombreuses églises byzantines situées dans la région témoignent également de l'importante d'Axos à l'époque byzantine. Des 46 églises ayant existé dans la région, il en subsiste neuf. Probablement détruit à l'époque vénitienne, les habitants ont construit le village d'Anogia. On y a trouvé des idoles féminines de l'époque minoenne et la statue de Déméter.

L'église byzantine d'Agia Irini (**) (XIV ou XVème siècle) est située à la croisée des routes, sous le cimetière. D'architecture cruciforme, elle possède un dôme à plusieurs arcs, ainsi que des fenêtres et des portes à la décoration sculptée. Peu de traces de fresques sont conservées. On peut voir un melon sculpté dans la pierre à l'extérieur de l'église. Selon la tradition, quiconque tente d'entrer dans le puits derrière l’église, meurt.

L'église byzantine en ruine de Michael Archangelos (XVème siècle) est située au milieu du village. Elle a deux nefs de longueurs différentes et est construite sur les ruines d'une ancienne basilique chrétienne de l'antique Axos, où l'on peut encore discerner les traces du grand arc en plein cintre du sanctuaire. Il reste peu de traces des fresques, détruites en raison de l'effondrement du toit et de l'exposition aux intempéries pendant des siècles. À l'intérieur du temple, il y a des parties architecturales en marbre, apparemment de la basilique initiale. Devant l'église se trouve la fontaine médiévale toujours en activité.

L'église byzantine d'Agios Ioannis Prodromos (Saint-Jean-Baptiste) (**/***) est située près du cimetière (direction ancienne ville) et possède des fresques (XIVe siècle) de haute qualité et bien préservées. Elle est construite sur les ruines d'une basilique paléochrétienne dont sont encore visibles une partie de l'arc en plein cintre du sanctuaire et le sol en mosaïque autour et à l'intérieur du temple.

Les ruines de la basilique d'Agia Paraskevi (**), basilique à trois ailes du XIIème siècle, sont encore visibles au-dessous de la route principale du village. Au pied de cette église se trouve une charmante fontaine publique.

Près de l'église d'Agios Ioannis, au-dessus du village, se trouve le site de l'acropole où des fouilles ont révélé la base d'un grand temple, probablement dédié à Aphrodite, une statue de Dimitra et plusieurs autres objets dont un casque de bronze exposé au musée d'Iraklio. On pense que le culte de Zeus et d'Apollon était pratiqué ici à Axos.

La région était déjà habitée depuis l'ère pré-minoenne, mais la ville a atteint son apogée pendant la période archaïque. Selon une option, Axos doit son nom à son fondateur, Oaxos, Axos ou Naxos. Naxos était le fils d'Apollon et la fille de Minos, Akakkalida. En effet, il est associé à la fondation de Naxos sur le mont Oxa, au-dessus d'Elounda, et à l'île cycladique de Naxos.

A Axos une inscription archaïque à écriture boustrophédon (alternance des sens d'écriture par ligne) a été identifiée et fait référence à un contrat entre artisans. Les premières fouilles ont été faites en 1899 par l'école archéologique italienne. Près de l'acropole, ils découvrirent une partie de l'habitat hellénistique, tandis qu'au sud-ouest ils trouvèrent des tombes gréco-romaines.

Le musée de la sculpture sur bois abrite plus d'une centaine de sculptures, œuvres d'art faites à la main, toutes fabriquées avec un marteau et d'un ciseau. Les figures les plus importantes sont Le joueur de lyre, L'Homme crétois, Papy et Mamie, Aller aux champs, des représentations de la nature (L'aigle et le Serpent, le bouquetin crétois), quelques sujets religieux (Saint Georges Diskouriou, la Danse d'Isaïe, l’Adieu, sujets sociaux (Patient) ou mythologie (la petite Sirène), etc. Les dimensions des sculptures sont à taille réelle ou dans un format plus grand. Les bois ont été ramassés dans toute l'île, en particulier les arbres morts ou déracinés par des catastrophes naturelles. Le visiteur peut bénéficier d'une visite privée par l'artiste Georgios Koutantos du musée mais aussi de l’atelier.