WWW.GRECOMANIA.NET

La passion de la Grèce - Le site francophone le plus complet sur la Grèce

 

PALEKASTRO

Localiser sur carte (pop-up)

 

Evaluation : -

Remarque : Palekastro est la ville la plus à l'est de la Crète. On devait y passer même s'il n'y a rien d'exceptionnel.

 

 

Très fréquenté en été, dans Palekastro tout est typique et rien ne l'est plus tout à fait à cause du tourisme qui se montre heureusement plus respectueux de la nature qu'ailleurs en Crète. La ville a lentement accumulé des immeubles et des hôtels qui ont jailli des ruines des logements familiaux traditionnels en pierre. Pour accéder aux plages, quelques routes asphaltées traversent des plantations d'oliviers avant de laisser la place à des chemins de terre menant à la mer.

 

Durant l’ère grecque, Palekastro a été connu lors du conflit entre les principales villes grecques de Crète orientale, Ierapytna et Itanos, et pour son temple de Zeus Dicteos. L'endroit où était érigé le temple a été identifié au N-E de la ville mais il a été détruit. Il n’en reste que l'enceinte et l'autel situé à l'intérieur.

Toutefois des fragments sont visibles au musée archéologique d’Iraklio (dont le récit de l'hymne à Zeus Dicteos). Des Antéfixes en forme de têtes de lion ont été découverts dans le quartier. La pratique de cultes était continue de la période géométrique (VIIIe siècle av. JC) jusqu'à la conquête romaine. Il semble que le sanctuaire a été pillé et détruit par les chrétiens fanatiques à la fin du IVe siècle.

 

Sur la côte la plus orientale de la Crète, s'élève la colline escarpée Kastri, séparant les plages de Kouremenos et Hiona. Le château a été appelé Paleo Castro (vieux château) par les Vénitiens. Son nom était auparavant Rizokastro. Les Vénitiens construisirent une forteresse probablement sur les ruines d'un fort minoen et certainement sur les vestiges d’un château byzantin. Le fort a été abandonné tôt, avant la conquête de la Crète par les Ottomans au XVIIe siècle. En 1668, le voyageur turc Evliya Çelebi rapporta qu'il était déjà en ruine. Aujourd'hui, il ne reste presque plus rien du fort.

 

Notons aussi l’existence d’un musée du folklore.