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PALEOCHORA
Evaluation : ** Remarque : Petits coins originaux dans un beau décor naturel.
Paleohora est la seconde plus grande ville de Crète méridional après Ierapetra et est située presque à l'extrémité sud-ouest de l'île à 74,5 km au sud-ouest de Hania. Sa population est employée dans le tourisme, la culture d’olives, la pêche et ,depuis peu, dans la production de tomate sous serres chaudes. Le tissage traditionnel y est également développé. La ville est populaire et l’on y trouve beaucoup d'hôtels, d’appartements, de chambres à louer, de restaurants, de tavernes... Toutes fois, elle a su garder son authenticité. On y trouve également un musée d'histoire intéressant par ses nombreux objets exposés témoignant de l'histoire glorieuse de la région. En été, de petits bateaux fournissent des excursions vers des plages autour de l'île et d'autres petits villages comme Sfakia, Sougia, Loutro et Elafonissi. "Août musical" est un événement culturel très populaire, ayant lieu chaque année du 1er au 10 août. Enfin, selon des historiens, la ville actuelle est située sur le site de la ville antique de Kalamidi.
La ville est dominée par les vestiges d'une forteresse vénitienne construite par le duc de Crète Marino Gradonico en 1279-82 afin de protéger le port contre les invasions par la mer et nommée Castel (château) Selino. De là, ils pouvaient exercer un contrôle sur la navigation en mer de Libye ainsi que sur les Crétois des villages de montagne environnants. La forteresse a été détruite par les révolutionnaires et refortifiée en 1334. Celle que nous voyons aujourd'hui est plus le résultat de la reconstruction après sa destruction par le pirate Barnbarossa en 1539. Seuls les murs extérieurs ont été conservés; l'intérieur est une étendue verte de prés d'où on a une vue magnifique sur la mer et les montagnes. A certains endroits, sont encore visibles les emplacements pour les équipements d'artillerie antiaérienne, dont les Allemands ont équipé la forteresse pendant la Seconde Guerre mondiale. Accès permanent.
Le musée des Acritans d'Europe est installé au centre de la ville, dans l'ancienne pension. Créé en juillet 2006, c’est le résultat d'une longue préparation et produit des conférences et des débats scientifiques au sein du programme européen "Culture 2000", "Patrimoine acritique européen" dépeignant un phénomène culturel et historique universel centré sur l'ambiguïté du terme Les Acritans (alias Frontiersmen), qui sont les défenseurs des frontières, les gardes légendaires de l'Europe ayant des caractéristiques communes. C'est un musée unique au monde. Avec ses expositions et son matériel pédagogique, il prouve le patrimoine culturel commun des peuples d'Europe. Le matériel ethnographique et historique a été utilisé comme lien entre différentes nationalités ou religions. Cette exposition permanente indique qu'en dehors des contrastes et conflits transfrontaliers, de l'affrontement des armées et des divers conflits politiques, économiques et nationaux, il existe des ponts de communication. De tels ponts sont établis par les chants, les danses, les festivals, l'art, l'amour et les mariages mixtes, le commerce, les transactions financières et divers échanges interculturels. Son contenu comprend de l'oral, de l'audio, de la vidéo, du texte, des images de différents moments et lieux.
Construite sur une presqu'île, la ville possède d'un côté une belle plage sablonneuse à l'eau cristalline souvent assez venteuse (spot de windsurf) et de l'autre le port et la plage de galet. Fermée les soirs d'été, la rue principale est alors envahie par les restaurants et les activités de la ville. Au bout de la longue plage (Pahia Ammos) du côté ouest de Paleochora, il y a le Cheval de Paleochora. Ce n'est pas un animal mais une très grande et impressionnante roche de conglomérat calcaire qui rappelle une tête de cheval. Avec un peu d'imagination, on peut voir le visage et les yeux du cheval regarder la longue plage de sable qui s'étend devant lui.
En 1898, lors du départ des musulmans de la province de Selino dans un climat de guerre, les navires européens ancrés à Paleochora ont bombardé trois églises historiques de Paleochora : Saint Antoine, Saint Kiriaki (pas celle de la région de Koundoura, mais une autre à l'est de Paleochora) et l'Ascension du Christ à la position Panorama. Il y a quelques décennies, les habitants les ont reconstruites en utilisant également les pierres d'origine des premiers temples. L'histoire des trois églises est presque complètement oubliée, alors la plupart pensent maintenant qu'il s'agit de temples modernes. La plus importante de ces trois églises était l'Analipsis (Ascension du Christ), construite dans une position dominante au-dessus de la ville avec des vues spectaculaires sur les environs. Juste derrière le sanctuaire de l'église se trouve une source d'eau douce servant à alimenter en eau le château de Selino et certains vestiges de la canalisation sont encore visibles aujourd'hui. Au-dessus de l’église, à la base de la falaise, des bases de bâtiments anciens sont encore visibles et quelques mètres plus à l'est un autre bâtiment. Le nom de la région, Kalogeros (moine), témoigne que l'église de l'Ascension du Christ était un des nombreux monastères disparus et mentionnés par la tradition orale. L'église actuelle à nef unique est construite exactement au même endroit que l'ancienne et est assez simple, avec un décor austère à l'intérieur. L'élément qui indique son âge est la base du mur du côté est du temple, vestige d'une structure antérieure.
Depuis Paleohora, vous pouvez visiter les grottes de Zoures et Haraks dans le village d'Azogires qui aurait été choisis par les 99 pères de notre église afin de mener leurs vies monastiques. Vous pouvez également visiter la petite île de Gavdos.
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