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AGIA ROUMELI

Localiser sur carte (pop-up)

 

Evaluation : *(*)

Remarque : Rien d'exceptionnel sinon le vieux village et le rivage vers l'est. Bof pour le château.

 

Ce petit village côtier situé à 60 km au sud de Hania et traversé par le GR E4, est accessible par les gorges de Samaria ou en bateau (service fréquent) depuis Paleohora et Hora Sfakia. En plus de posséder la première centrale électrique solaire de Grèce, il offre quelques facilités pour touristes et une longue plage pittoresque bordée d'eau cristalline. Son nom actuel vient de l’église d'Agia Roumeli construite sur un temple romain plus ancien d'Agia Roumilia ou Roumina.

 

La ville antique de Taras : Les ruines de la ville antique de Taras ont été datées du Ve siècle ap. J.-C. Comme démontré par les fouilles, elle était d’une grande importance économique pour la région, frappant ses propres pièces de monnaie. Le temple de Tarsios Apollo ou Artemis situé à la sortie de la gorge était également un centre religieux important lors de l'antiquité. Aujourd'hui, sur le site du temple antique, vous repèrerez l'église byzantine de la Panagia Kyra (Sainte Mère), vestiges d'une ancienne basilique à trois ailes construite par les Vénitiens au début du XVIe s. On peut encore voir devant l’église des vestiges de mosaïques du temple païen aux motifs géométriques blancs, noirs et rouges.

 

Le village d’Agia Roumeli “le vieux” : Un grand nombre de ses maisons sont en ruine. Aujourd’hui ses habitants vivent près de la mer ou sont partis chercher une vie meilleure ailleurs. Les maisons du côté oriental ont été balayées par une trombe d’eau lors d’un déluge en novembre 1954. Près du petit pont vénitien à arches, se trouve l’église byzantine d’Agia Triada (Sainte Trinité). Contre les murs extérieurs, on peut voir deux anciennes tombes. Sur un à-pic à l’arrière-plan, est nichée la chapelle d’Agios Antonios construite dans une petite grotte.

 

Château turc : A la sortie de la gorge de Samaria, au sommet de la colline, on peut voir les ruines d'un château turc du XIXe siècle.

 

Un ancien chemin romain mène au village d'Agios Ioannis (en haut de la montagne).

La province montagneuse et inhospitalière de Sfakia abrite plusieurs petits et grands koules, c'est-à-dire des tours ottomanes construites pour contrôler cette zone révolutionnaire après la Grande Révolution de 1866. Un des forts les plus méconnus (en ruines) est situé sur les montagnes à l'ouest des gorges de Samaria. Il est accessible par un sentier d'Agia Roumeli. En raison de sa très petite taille il est appelé Kouledaki (petit koule) et a un contact visuel avec les deux tours de l'autre côté de la gorge de Samaria.