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ANOPOLI

Localiser sur carte (pop-up)

 

Evaluation : -

Remarque : Rien de bien spécial. Promenade difficile depuis Loutro mais récompensé par les paysages.

 

C’est le village le plus en altitude de Sfakia. Centre révolutionnaire contre les Vénitiens, il fut détruit en 1365. Comme la province de Sfakia en général, Anopolis était également le centre de révolutions contre les Turcs et ne fut d’ailleurs jamais occupée par ces derniers, ce qui en fit la seule place libre de Crète durant cette domination. C'est ici que naquit Ioannis Daskaloyannis (dont la statue décore la place centrale), chef de la révolution de 1770 contre les Turcs. Suite à sa position dominante, Anopolis était toujours l’une des dernières places fortes de Sfakia. Ceci ne l’empêcha pas d’être complètement rasée pendant la révolution de 1770. Après la bataille de Crète pendant la deuxième guerre mondiale, les indigènes ont aidé la Nouvelle Zélande et l'armée australienne à s'y échapper durant la nuit du 31 mai 1941.

Protégée des vents du Nord par la chaîne de montagne, le temps y reste très doux, même en hiver. Au printemps, vous pouvez admirer dans la région des fleurs sauvages dont certaines espèces sont rares.

 

Eglise

L’église d’Agia Ekaterini est située au sud du village et est accessible par une allée en pierre. Elle offre un grand panorama sur le Sud de la Crète. Au printemps, la vue sur Le Lefka Ori enneigé est particulièrement belle. On y trouve aussi une forteresse (ancien Koule turc).

 

Site archéologique (grec)

Près de l’église d’Agia Ekaterini, on a retrouvé des ruines de l'époque grecque dont les vestiges d'énormes fortifications, d’une grande citerne, la base d'un grand bâtiment (probablement un sanctuaire) et des tombeaux. Cette cité avait beaucoup d'habitants et son port était Katopolis ou Phoenix, dont les ruines sont visibles aujourd'hui à l'ouest de Loutro. Indépendante et frappant sa propre monnaie, elle était florissante, principalement aux époques romaine et vénitienne. Le site n'a pas encore été vraiment fouillé. Sa rivale dans la région était Araden (aujourd'hui Aradena), dont elle fut occupée au IIIe siècle av. JC. C'était probablement la raison de la construction des fortifications encore visible aujourd'hui sur le site de Riza.

 

Kule

Il ne reste presque plus rien d'un petit kule (tour ottomane), à part les bases des murs et quelques fusils, qui avait un contact visuel avec les Koules d'Agios Ioannis et de Loutro. Il existe également des réservoirs plus récents, probablement construits avec des matériaux de forteresse.