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LE RELAIS DE LA FLAMME OLYMPIQUE.

 

Le Relais de la Flamme Olympique fait passer d’un coureur à l’autre la Torche partie d’Olympie en Grèce et arrivant au stade de la ville hôte des Jeux. La cérémonie de l’allumage de la flamme se tient sur le site de l’ancienne Olympie suivant un rituel interprété selon la tradition, la Grande Prêtresse allumant la Flamme s’embrasant aux rayons solaires reflétés par un miroir concave. Bénie et transmise au premier porteur, la flamme entame alors son long voyage. La Torche Olympique est le symbole primaire de l’idéal olympique, exhortant noble émulation, amitié et coexistence pacifique.

 

Historique

Dans la mythologie grecque, Prométhée apporta sur terre une étincelle du feu céleste pour rendre l’homme maître des éléments. De par ses origines mythiques, le feu incarne la raison, l’illumination de l’esprit, la liberté et la force créatrice de la race humaine. Intimement liée à l’histoire de l’humanité, son influence ressort des cérémonies olympiques. Lors des Jeux antiques, la flamme symbolisait la pureté et brûlait sur l’autel de la déesse du foyer, Hestia, à Olympie. Pour honorer les dieux du feu, l’on procédait, en Grèce ancienne, à une Lambadidromie (le mot grec pour le Relais de la Flamme) où les athlètes acheminaient une torche allumée. Dans l’Athènes antique, les fêtes célébrées tous les 4 ans en l’honneur de la déesse Athéna, les Panathénées, comportaient également un relais du flambeau. Pour rester vive et pure, la flamme sacrée devait être transportée rapidement, en l’occurrence par des porteurs de torche, du sanctuaire de Prométhée au temple d’Athéna sur l’Acropole. Quarante adolescents venus de dix tribus athéniennes courraient une distance de 2,5 km.

Le relais moderne de la Torche, réplique non compétitive de l’ancienne course aux flambeaux, est une célébration symbolique des Jeux Olympiques. En 1928, la Flamme brûla au stade d’Amsterdam. En 1932, à Los Angeles, l’aspiration de Coubertin s’inscrivit sur le tableau d’affichage, à l’issue des Jeux : "Puisse ainsi le flambeau olympique se transmettre à travers les âges, pour le bien de l’humanité, avec toujours plus d’enthousiasme, de loyauté et de ferveur". L’idée d’intégrer de façon permanente la Flamme aux Jeux Olympiques vint plus tard, en 1934, quand les membres du Comité International Olympique, réunis en Grèce, convinrent de matérialiser l’idée "coubertinienne" de l’Olympisme. Cet embrasement de la vasque par la Flamme Olympique fut suggéré par plusieurs protagonistes. Carl Diem oeuvra de concert avec Ioannis Ketseas, l’archéologue Alexandros Philadelpheas et la chorégraphe Koula Pratsika en faveur de l’adaptation moderne de l’antique rituel présentée au Comité International Olympique (CIO). Dès lors, le relais de la flamme devint une composante vitale de la célébration des Jeux, propre à diffuser visuellement l’esprit de l’Olympisme, à la fois aux Jeux d’été et d’hiver. De 1936 à 2004, la Torche a parcouru 38 pays sans visiter encore l’Afrique et l’Amérique du sud.

 

Relais de la Flamme ATHÈNES 2004

Le Relais de la Flamme marqua le début de la célébration conduisant aux Jeux Olympiques. Allumée par la lumière du soleil dans la cité grecque antique d’Olympie en mai 2004, la Torche porta la Flamme Olympique sur chacun des cinq continents représentés par les anneaux olympiques, célébrant les valeurs des Jeux d'Athènes de 2004 : paix, participation, héritage olympique commun et dimension humaine. La Flamme parcoura le monde entier pendant 35 jours, traversant 27 villes avant de retrouver la Grèce pour la dernière partie de son trajet. L'apogée du périple de la Torche eu lieu le 13 août avec l’allumage de la vasque du Stade Olympique d’Athènes marquant le début de la XXVIIIe Olympiade.

Le Relais de la Flamme traversa toutes les villes ayant accueilli les Jeux Olympiques d’été et la ville hôte des Jeux de 2008, Beijing, ainsi que le Caire (Egypte) et Le Cap (Afrique du Sud) représentant respectivement le Moyen-Orient et l’Afrique, Rio de Janeiro (Brésil) représentant le plus grand pays d’Amérique du Sud, riche d’une importante histoire sportive, New-York où se trouve le siège des Nations-Unies, Lausanne, siège du CIO, et Nicosie (Chypre). Les critères de sélection des villes supplémentaires reposent sur leur situation géographique, l’existence d’une infrastructure adéquate, l’importance de la région et de la culture, du degré de mobilisation du Comité National Olympique local et des autorités locales, ainsi que sur l’approbation du Comité International Olympique. On dénombra environs 10 000 porteurs de torche provenant du monde entier : 3500 lors du trajet international et 6500 lors du voyage en Grèce. En moyenne, chacun d'entre eux porta la Torche sur 300 à 500 mètres.

ATHÈNES 2004 travailla en étroite collaboration avec les CNO, le Ministère hellénique des Affaires Étrangères, la Fondation Internationale pour la Trêve Olympique, les autorités locales et les ambassades du monde entier pour promouvoir le Relais et les Idéaux qu’il incarne. Le soleil grec a donné naissance à la Flamme Olympique et aux messages qu’elle porte ; pour la première fois, la Torche Olympique porta cette Flamme et ces messages à travers le monde. Faisant partie intégrante du plus grand événement sportif au monde, le Relais de la Flamme n’est pas une course au vainqueur unique mais un parcours qui embrasse le monde, célébrant l’être humain et le message universel de l’Olympisme.