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EMBLEMES DES JEUX OLYMPIQUES ATHENES 2004

 

Un souffle grec fortement marqué ainsi que l’esprit universel de la paix, de l’émulation et de la démocratie sont les traits dominants de l’emblème des Jeux Olympiques de 2004. La couronne, emblème à la fois simple et dépouillé, et en même temps tout à fait original, rayonnant et diachronique, est le symbole de l’importance historique de la Grèce antique, du cycle perpétuel de la vie mais également de l’esprit des Jeux Olympiques modernes, mettant ainsi l’accent sur le lien qui rattache le présent au passé. Symbole universel de liberté, d’espoir, de sincérité et de simplicité, source d’inspiration mondialement partagée pour les athlètes comme pour les simples citoyens. Par ses couleurs à dominantes bleu ciel et blanc, la couronne olympique rappelle la pureté du ciel de la Grèce ainsi que la fraîcheur et la force de ses mers. Le nouvel emblème universel, dont la création revient essentiellement à Mme Rodanthi Sentouka, accompagnera les Jeux Olympiques dans les années à venir et portera au monde entier l’idéal qu’il représente. Il laissera dans l'histoire la marque d'un événement exceptionnel.

 

Jeux Paralympiques Athènes 2004

 

L’Emblème des Jeux Paralympiques de 2004 fut présenté au public le 6 décembre 2001. L’équipe de création d’Athènes 2004 est à l'origine de sa conception graphique. De forme ronde et de couleur orange, il est tracé à la main et dépeint le profil d’un visage humain, esquissé par un trait blanc. La couleur orange représente le soleil de la Grèce, expression du dynamisme, de la chaleur et de la vie. Le profil humain indique que les Jeux Paralympiques de 2004 mettront l’accent sur l’athlète, homme ou femme, et non sur le handicap. La structure, la ligne ainsi que les caractères sont communs aux deux emblèmes, ce qui confère une importance égale aux Jeux Olympiques et Paralympiques et souligne l’attachement d’Athènes 2004 à célébrer des Jeux Olympiques et Paralympiques techniquement parfaits et uniques.

 

Description de l’Emblème des Jeux Paralympiques d’ATHENES 2004

L’esprit et la vision des Jeux Paralympiques qui se dérouleront à Athènes en 2004 se traduisent par quatre mots illustrant l’effort que déploie chacun d’entre nous : Persévérance, Force, Inspiration, Célébration. Ce sont des mots simples au sens spécifique et dont l’expression visuelle est l’emblème des Jeux Paralympiques de 2004.

C'est la forme circulaire et la couleur du soleil, suggérant sa chaleur, sur laquelle un trait blanc dessine le profil d’un visage humain, le visage de tout homme et toute femme. Les mots Athènes 2004 – Jeux Paralympiques et les 3 Tae-Geuks, les 3 vagues Ame, Corps, Esprit, inhérentes au logo du Comité International Paralympique, complètent cet emblème. Il s’agit d’un emblème simple mais chargé d’une signification particulière. En effet, il nous rappelle qu’à chaque instant où nous tournons notre visage vers le soleil, nous sentons son ardeur, sa flamme.C'est une flamme semblable à celle qui brûle en chacun de nous. C'est l’incitation à persévérer, l’origine de notre force et avant tout, le souffle animant l’humanité dans la célébration.

 

PHIVOS et ATHINA, les deux Mascottes des Jeux Olympiques de 2004

 

 

 

Phivos et Athina, frère et sœur, sont les mascottes officielles d’ATHENES 2004. Leur création fut inspirée par une poupée de la Grèce antique et leurs noms sont liés à la mythologie.

Phivos et Athina sont aussi des enfants des temps modernes. Leurs noms rappellent les divinités de l’Olympe : Phoebos, littéralement « le Brillant », surnom d’Apollon, dieu de la lumière et de la musique, et Athéna, déesse de la sagesse, protectrice de la cité d’Athènes. Par ces prénoms portés de nos jours en Grèce, Phivos et Athina marquent le lien entre l'histoire de la Grèce antique et lesJeux Olympiques modernes.

Phivos et Athina incarnent les valeurs de l’Olympisme : participation, fraternité, égalité, coopération, fair-play. Evoquant le plaisir du jeu, ces personnages nous encouragent plus à participer qu’à vaincre. Frère et sœur, garçon et fille, ils symbolisent l’union des hommes et des femmes égaux dans le monde et sont porteurs de la valeur éternelle de l’Hellénisme : l’humanité ou l’essence même de l’Olympisme.

 

Le principe de la mascotte

Aucun symbole olympique n’est aussi familier et attachant que la mascotte des Jeux, surtout pour les enfants. La mascotte fit son apparition en 1968 à Grenoble (France) et sa tradition se maintient avec une étonnante variété de formes. Chacune d’elles, aussi unique que la ville et le pays qui l’ont créée, ajoute son propre caractère aux Jeux. Les membres de cette grande famille des mascottes se ressemblent pourtant en incarnant les idéaux universels et les valeurs fondamentales de l’Olympisme : amitié entre les peuples et les nations, esprit de fair-play et universalité, et ce de la manière simple, optimiste et gaie, que seule une mascotte peut transmettre à chacun de nous.

 

La source d’inspiration

Les poupées sont les jouets les plus anciens et sans doute les plus appréciés de toutes les époques. A l’apogée de la civilisation grecque, des poupées émanèrent d’une figure qui avait été auparavant une idole ou un symbole de fécondité. Pour la plupart des experts, le caractère ludique d’une figurine réside dans la mobilité de ses membres. Ces poupées anciennes ont été retrouvées en assez grand nombre du fait de la bonne conservation de la terre cuite, couramment utilisée et plus résistante que le bois ou le tissu. Les poupées archaïques remontent au VIIème siècle av. J.-C. Avant leur mariage, les jeunes filles sacrifiaient aux dieux leur poupée, en même temps que leur robe, afin d’être purifiée et féconde.

Une ancienne poupée grecque fut la source d’inspiration de la création de Phivos et Athina, les mascottes des Jeux de 2004. Le vestige original est une poupée en forme de cloche en terre cuite. Les jambes sont reliées à son corps vêtu d’une tunique par un fil de fer assurant leur mobilité. Cette antiquité s’apparente aux marionnettes de notre temps. En Grèce ancienne, ces jouets d’enfant nommés “daidala” se paraient d’un sens religieux attesté par les symboles qui les décoraient. L’épopée homérique et la poésie d’Hésiode font référence à cet aspect religieux qui s’atténua au fil des jours. Aujourd’hui, des poupées en terre cuite sont exposées au Musée archéologique d’Athènes, au Louvre, à Boston et à Berlin.

 

PROTEAS, la mascotte des Jeux Paralympiques de 2004

 

Pour sa conception il a été fait appel à M. Spyros Gogos, le créateur de Phivos et d’Athina, car il est déjà familiarisé à l’identité visuelle d’ATHÈNES 2004 et avec ses exigences. Il lui a été demandé de créer une mascotte qui représentera les quatre valeurs des Jeux Paralympiques d’Athènes : la force, la vision, l’inspiration et la fête. De plus, la mascotte devait représenter le caractère grec de l’organisation et se différencier des mascottes des Jeux précédents. Cette fois l’artiste s’est laissé inspirer par la mer. La mer, qui depuis l’antiquité joue un rôle déterminant dans la vie des Grecs et continue à inspirer les artistes. La mer, qui prend des formes différentes et qui donne naissance à d’innombrables légendes et héros qui ont surpassé la nature humaine et ses faiblesses et nous offrent des moments forts en émotion. Ainsi, inspiré de la mer grecque et la vision des Jeux Paralympiques, un nouveau héros est né. Il mettra en avant les valeurs des Jeux Paralympiques devant les yeux de l’humanité. Son nom est Proteas et il s’agit d’un hippocampe, qui a emprunté le nom d’une divinité grecque ancienne du royaume marin. Son nom renvoie étymologiquement à la notion de première place – le but final des Jeux Paralympiques.