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Assini

 

Les maisons d'Assini sont traditionnellement construites parmi des orangeraies luxuriantes, des oliveraies et de vastes zones de mandarines, de légumes et de céréales. Sur la colline, la chapelle du prophète Elias dégage une sensation unique éclairée le soir ! Tzeferaga sous la domination ottomane (les Aga Jeffers), le village tire son nom depuis 1902 de la ville antique homonyme. On y trouve une bonne infrastructure touristique.

La région a été habitée dès l'Helladique Ancien, au 3ème millénaire av. JC.

 

Sites archéologiques

La péninsule de Kastraki est située entre la baie de Tolos et la plage de Plaka Drepano. On y trouve le site archéologique d'Asine (Assini), ville mentionnée par Homère, incluant l'acropole construite sur une colline rocheuse triangulaire près de la mer, les abords ("Ville basse") et la colline Barbouna plus à l'ouest.

Habité dès l'âge du bronze, les fouilles ont mis à jour un quartier habité durant l'Helladique tôt et moyen, le Mycénien, les périodes géométriques et archaïques, les cimetières correspondants et une importante nécropole mycénienne sur le Barbouna. Vers 700 av. JC, Asini fut attaquée par sa voisine Argos, poussant ses habitants à fuir et s'installer dans la région de l'actuelle Koroni. Elle déclina avant de prospérer à nouveau dès la fin du IVe siècle av. JC. Les avantages de sa position, sa fortification naturelle, la proximité de la mer et la protection contre les vents feront que la colline reste habitée même au cours des siècles post-chrétiens.

Des vestiges concernant l'habitation, le culte et les pratiques funéraires ont été fouillés au sommet de l’acropole. Les murs de l'acropole avec le grand bastion datent de la période hellénistique (IIIe siècle av. JC) mais il ne reste que quelques tronçons de l'imposante enceinte en appareil polygonal. L'acropole a été reconstruite pendant les temps byzantins. Les murs de la ville ont été renforcés et réparés chaque fois que les habitants le jugerait nécessaire. Un exemple récent est la caverne construite par les Italiens pendant la Seconde Guerre mondiale et proposant maintenant une exposition racontant à travers des textes et des images cette guerre dans la région. Ils réalisèrent également des travaux de fortification puissants, causant la destruction des vestiges antiques qui avaient été mis au jour dans les années 1920.

Dans la ville basse ont été révélées des couches denses d’habitations de différentes périodes. On peut y visiter les ruines d'un bain romain.

Au cimetière mycénien, les archéologues ont trouvé, entre autres artefacts, 25 tombes, dont neuf tombes voûtées, des objets exclusifs placés dans les tombes pour suivre les morts jusqu'à Hadès, dont le célèbre « Roi d'Asini » qui ne représente pas un roi mais une femme.

 

Agios Dimitrios

L'église de Saint Dimitrios se trouve au centre du village. A nef unique, avec un toit à deux versants, elle possède les caractéristiques des églises du XIXe siècle. Au sud de l'église il y a un clocher en forme de tour de la même époque, travail remarquable de marbriers de Tinos.

 

Plage

La petite plage de galets aux fonds marins rocheux et galets, est située juste à côté des sites historiques de l’ancienne Assinie. On y trouve une cafétéria, des transats, des parasols, ainsi que des places de parking gratuites.