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LILIANO

Localiser sur carte (pop-up)

 

Ce village de la municipalité de Kasteli n’apparaît seulement que dans le recensement turc de 1671.

A 500m du petit hameau, très près de l'aéroport et caché dans les oliviers, se trouve l'église du cimetière dédiée Agios Ioannis Rigologos (Saint Jean le Précurseur) célébrant le jour de la décapitation de Saint Jean Baptiste le 29 août. Selon la tradition, elle était en construction la journée mais elle s'effondrait la nuit. Par conséquent, il a été décidé de remplacer l'eau par du lait offert en cadeau par les bergers locaux. Il est à noter que pendant l'occupation allemande, en raison de son ampleur et de la qualité de sa construction, les Allemands l'ont utilisé comme entrepôt. Il y a encore quelques inscriptions en allemand avec une police typiquement nazie. Aujourd'hui, presque personne connaît l'existence de cet important monument. Aujourd'hui encore il y a à Liliano et dans les villages environnants des personnes qui dans leur jeunesse ont été miraculeusement guéries de maladies incurables grâce à cette merveilleuse quinine. La quinine est sortie la dernière fois dans les années 70.

La basilique d'Agios Ioannis (Saint John), avec ses trois nefs, a été construit aux XIIe et XIIIe siècles (seconde période byzantine) et est une des plus vieille de Crète. L'église a été construite avec des matériaux appartenant à des églises plus anciennes. Les trois nefs dont la centrale est plus haute que les deux autres, sont séparées par des arches soutenues par des colonnes aux chapiteaux de style ionien. Le narthex à l'avant est abaissé et muni de voûtes plus larges, tandis que la porte et les fenêtres ont des arches pointues. A l'intérieur, il y a un petit escalier menant à une petite chaire et une colonne, souvenirs d'une église plus ancienne qui se trouvait à cet endroit. C’est le seul échantillon d'une église médiévale en Crète et est le dernier échantillon d'église en Crète ayant été construite selon les normes des anciennes basiliques. Sur le côté extérieur de l'église se trouvent des inscriptions incrustées de l'époque romaine, parmi les plus importantes de Crète. À l'intérieur, aucune fresque ne subsiste. Il y avait beaucoup d'icônes très importantes qui ont toutes été volées il y a plusieurs années. Le monument reste encore négligé par l'État grec.