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ALMIROS

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La gorge Almiros est située à Ellinoperamata et est un habitat très important principalement qu’on y trouve le plus grand bois de houx (Phillirea media) de Crète. Il y a beaucoup d'autres espèces, comme les platanes, les caroubiers et les oliviers sauvages, malgré le surpâturage. Il y a beaucoup d'arbres le long du sentier et la végétation devient dense à mesure que nous montons. Au départ, la gorge est généralement sèche, mais se transforme ensuite en un petit ruisseau au printemps. En montant, vous rencontrerez 3 petites cascades se formant à un endroit de couleur calcaire rosé après de longues et fortes pluies.

C'est la seule gorge de Crète qui possède sept noms :

- Gorge de Keri, due à la colline homonyme de Keri à l'est.

- Gorge Almiros, en raison de sa contiguïté avec les sources de la rivière Almiros à sa sortie.

- Gorge d'Ellinoperamata, car elle se termine à la plage d'Ellinoperamata.

- Gorge Porofarago, un nom commun dans toutes les gorges crétoises, signifiant le passage.

- Gorge de Tris Ekkliseis (Trois églises), en raison du petit monastère d’Agios Ioannis Farangitis qui a fonctionné à l'intérieur de la gorge de 1350 jusqu'à sa destruction lors du siège de Candie par les Turcs qui s'est terminé en 1669. Aujourd'hui, il y a deux chapelles ; la première est dédiée à Agia Marina et la seconde, à double nef, dédiée à Agios Antonios et Agia Paraskevi. Il y avait une troisième église dédiée à Saint George.

- Gorge de Strouboulas, car elle part des contreforts du mont Strouboulas.

- Gorge ton Fantasmaton (des fantômes), en raison que durant de nombreuses années, la région a été utilisée par des groupes de satanistes qui y effectuèrent leurs diverses cérémonies. Ainsi, de nombreux habitants ou randonneurs de la région affirment avoir vu des fantômes ou d'autres esprits dans la région à la suite des cérémonies qui ont eu lieu.

L’église principale du monastère Agios Ioannis Farangitis (c'est-à-dire Saint jean le canyoneur) est l'actuelle chapelle à deux nefs d’Agios Antonios et Agia Paraskevi décorée de fresques très importantes. L’ancien monastère a prospéré dans la période 1350-1669 (époque vénitienne). Bien qu’il soit bien caché dans la gorge d'Almiros, lorsqu'en 1669 toute la Crète passa sous la domination des Turcs, le monastère fut complètement détruit et il n’en reste que quelques ruines. Actuellement il est utilisé comme cimetière. À côté de l'église Saint-Antoine se trouve également l'église Sainte-Marine, qui était l'église du cimetière du monastère.

Quelques mètres plus loin, nous rencontrons un sanctuaire dédié à Agios Georges. Après avoir marché pendant près d'1h30, nous atteignons la chapelle du Seigneur Christ, point de départ de la gorge.